Une grande première dans le secteur du bétail au Cameroun. L’innovation est de la Confédération des éleveurs du bétail du Cameroun (CNEBCAM).Un seul but au bout du compte, améliorer la production animale (viande et produits dérivés) à travers la promotion de l’élevage du bétail, l’échange d’expérience et le développement des opportunités d’affaires avec d’autres régions et pays, afin d’éviter les spéculations liées à la production du bétail. L’objectif final est d’atteindre un niveau d’exportation mondial. Voici, qui peut justifier l’invitation des imminents scientifiques vétérinaires annoncés dans les tous prochains jours à Ngaoundéré à l’occasion de la toute première foire à bétail organisée au Cameroun.
Le point de organisé samedi dernier, a permis de lancer les activités prévues la semaine prochaine. Pour la Cnebcam, « il est surtout question de réunir les expériences des éleveurs au niveau mondial afin que les éleveurs locaux améliorent leur production », explique Bobbo Bakary, secrétaire général de la confédération des éleveurs du bétail du Cameroun, (CNEBCAM).
Au Cameroun, disons-le, l’élevage du bétail en général occupe une place importante dans l’économie nationale et constitue une source de revenu pour une bonne frange des populations. Avec un effectif estimé à 6.000.000 de tête au niveau national, l’Adamaoua regorge à elle seule plus de 60% de ce chiffre. Un secteur qui prend davantage de l’envol et fait de cette région un leader incontesté dans le domaine de la production du gros bétail. Avec sa population à plus de 30% d’acteurs du monde rural, l’élevage prédomine la vie paysanne et constitue, par ailleurs, la base de l’économie de la région. Cette foire vient donc permettre aux multiples éleveurs de s’ouvrir aux nouvelles biotechnologies animales afin d’exploiter le potentiel du marché hors de leur zone d’implantation. La partie agricole ne sera pas en reste, car « l’élevage et l’agriculture vont de pair, c’est pourquoi l’Etat soutient cette initiative. De même, nous n’avons pas droit à l’échec s’il faut que notre pays atteigne l’émergence tant souhaitée en 2035, il faut aussi valoriser le secteur agropastoral », précise le Dr Louis Panipé, délégué régional du Minepia, partenaire de cette foire internationale.
