La séance plénière suspendue hier reprend cet après-midi avec l’examen des deux autres textes.
Les députés ont posé de nombreuses questions hier au ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) lors de l’examen en plénière du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la charte africaine sur les valeurs et principes du service public et de l’administration. Au rang de ces préoccupations, le principe de la neutralité qui, de l’avis du député Sdf Joseph Mbah Ndam, devrait caractériser l’ensemble des fonctionnaires. A cela, Michel-Ange Angounig a rappelé des principes inscrits dans la constitution camerounaise. « Notre loi fondamentale ne fait pas de discrimination et interdit à tout agent public de rendre un mauvais service à un usager de l’administration en raison de sa chapelle ou de son appartenance politique ou religieuse. Notre administration n’est pas discriminatoire et notre loi fondamentale l’interdit formellement », a rappelé en substance le Minfopra qui a par ailleurs indiqué que les rares agents reconnus coupables de tels agissements ont toujours été sanctionnés.
Autres préoccupations des députés, l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite, la qualité du service rendu, les délais de traitement des dossiers, le seuil de recrutement à la fonction publique. Des questions auxquels Michel-Ange Angounig a apporté des éléments de réponse. Les deux autres projets de loi adoptés hier sont ceux approuvant l’avenant n°2 à la Convention d’établissement du 20 mars 1998 entre la République du Cameroun et la société Cameroon Oil Transportation Company S.A (Cotco) et celui approuvant l’avenant n°3 à la Convention d’établissement du 20 mars 1998 entre la République du Cameroun et la société Cameroon Oil Transportation Company S.A (Cotco). Les deux textes ont été défendus par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minimidt), Emmanuel Bondé. La séance plénière présidée par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, a été suspendue et doit reprendre ce jour avec l’adoption des deux autres projets de loi.
