L’ONG vient de rendre public à Yaoundé, un document d’éveil de conscience de cette cible.

« Précis du droit du travail domestique » est en réalité un document qui fait un rapprochement entre les instruments internationaux de protection et de défense des droits des travailleurs domestiques, et l’état de la législation camerounaise en la matière. D’emblé, à en croire la présidente exécutive de Horizons Femmes, à l’origine du recueil, il y a un « écart » entre le cadre normatif international et la loi camerounaise. Elle espère alors qu’après lecture, « chaque travailleur domestique s’engage en conséquence pour apporter sa contribution à l’avènement d’un travail domestique décent ».

Le « Précis du droit du travailleur » est subdivisé en trois parties. D’abord les définitions et considérations générales. Vient ensuite la présentation du cadre normatif international, notamment la Convention 189 (C189) et la Recommandation 201 (R201) adoptés le 16 juin 2011. Ces deux instruments offrent une protection spécifique aux travailleurs domestiques et imposent aux Etats de prendre une série de mesures en vue de faire du travail décent une réalité. Les normes minimales y fixées sont diverses : il y va des heures de travail avec une garantie de repos hebdomadaire d’au moins 24 heures consécutives. Un salaire payé en espèces, directement au travailleur et à intervalle régulier ne dépassant pas un mois. Une sécurité sociale, etc.