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Dossier de la Rédaction

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La paix, la sécurité au cœur des débats du 4e sommet UE-Afrique

Participation active du président Paul Biya aux travaux en relation avec ses pairs.

Les problèmes relatifs à la paix et à la sécurité particulièrement en Afrique ont dominé les travaux de la première journée du quatrième sommet Union européenne-Afrique mercredi dans les locaux du siège de l’UE à Bruxelles. Les chefs d’Etat, chefs de gouvernement et plénipotentiaires ont saisi d’emblée une actualité brûlante: la situation en République centrafricaine où la paix demeure brisée, l’insécurité règne encore dans tout le pays y compris la capitale, sans omettre la cohorte de conséquences néfastes aux plans humanitaire, sanitaire, économique etc. Voilà sans doute pourquoi le programme officiel a prévu que l’ouverture proprement dite du sommet soit précédée par une réunion spéciale sur la crise en République centrafricaine, tenue à huis clos.

Arrivé sur les lieux en mi-journée et accueilli conformément au protocole en vigueur pour tous les hôtes, le chef de l’Etat a pris part à cette séance de travail extraordinaire consacrée à la RCA aux côtés des autres participants, notamment le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union Africaine et le président français François Hollande, tous les deux co-organisateurs de la rencontre, la présidente de la transition en RCA Mme Catherine Samba-Panza, les présidents Sassou Nguesso du Congo, Idriss Deby Itno du Tchad, Paul Kagame du Rwanda, le secrétaire général des Nations-unies Ban-Ki Moon, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma. D’entrée, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy a campé le sujet : la crise en RCA avec ses conséquences dramatiques pour les populations civiles et son impact régional, particulièrement l’afflux continu des réfugiés dans les pays voisins dont le Cameroun, constitue une préoccupation majeure. La situation ne cesse de se dégrader, avec une accélération de la dynamique de la violence. Au plan humanitaire, la moitié de la population, soit plus de 2,5 millions de personnes, a besoin de secours d’urgence rendu souvent impossible à cause de l’insécurité. Les pays voisins sont durement touchés par l’afflux des réfugiés mais ne peuvent convenablement y répondre à cause des capacités d’accueil limitées. La mobilisation internationale, notamment l’UA et l’Afrique centrale, monte. Mais le danger d’effondrement du pays demeure.

Selon le communiqué officiel publié à l’issue des échanges, les délégations présentes ont apporté leur soutien aux autorités de transition en RCA dans leurs efforts pour la paix, la sécurité et le dialogue. Ils ont salué l’action de l’UA à travers la Misca et celle de la France à travers Sangaris. Ils ont apprécié le lancement hier de l’opération Eurofor RCA par l’UE, limitée cependant dans la capitale Bangui, tout en souhaitant la mise en place effective d’une opération de maintien de la paix des Nations-unies.

Après ce rendez-vous spécial, le président Paul Biya, assisté de quelques-uns de ses principaux collaborateurs, dont Pierre Moukoko Mbonjo, ministre des Relations extérieures et Martin Belinga Eboutou, ministre, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, a participé aux travaux du sommet de Bruxelles. Pour le président du Conseil européen qui a ouvert les travaux, l’Europe n’a pas « d’ambitions géo-politiques » en Afrique, « on a des intérêts communs et des valeurs communes ». De nombreux autres orateurs, notamment Mme Zuma, Manuel Barroso, le SG de l’ONU… ont mis l’accent sur les défis à relever en commun dont la sécurité, la paix et le développement. François Hollande et Angela Merkel, la chancelière allemande ont même donné un point de presse commun sur les thèmes en débat, y compris les changements climatiques dont l’Afrique est la principale victime. Du déjà entendu, pourrait-on dire. Mais les problèmes demeurent récurrents. D’où les deux séances de travail d’hier sur la paix et la sécurité d’une part, la prospérité d’autre part. Au terme de la première journée, après la traditionnelle photo de famille, les chefs d’Etat, chefs de gouvernement et les plénipotentiaires ont été invités à un dîner officiel. Le président Paul Biya y a pris part. Le programme de ce dernier jour prévoit une troisième séance de travail dédiée aux populations, avant la cérémonie de clôture en mi-journée. En milieu d’après-midi, vers 15h, le programme prévoit un possible échange entre le roi Philippe et les chefs d’Etat présents.

 

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