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Dossier de la Rédaction

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Présence remarquée de Paul Biya au 4e sommet UE-Afrique

imagePaul biya à bruxellesUne participation active, deux interventions lors des travaux, une audience avec la présidente de transition de RCA, de nombreux contacts informels.

Aussitôt après la clôture du 4e sommet Union européenne-Afrique hier en mi-journée à Bruxelles , et l’audience qu’il a accordée à Mme Catherine Samba-Panza, présidente de la transition en RCA, le président Paul Biya a quitté le siège de l’UE sous les flashes des reporters-photographes. Deux journées de participation active à un rendez-vous dominé essentiellement par les questions de paix et de sécurité dans le continent africain, bien que le thème retenu au départ fût plus englobant, à savoir : «Investir dans les populations, pour la prospérité et pour la paix ». Comment en aurait-il pu aller autrement, sans occulter les réalités, tant ce qui se déroule, par exemple, en RCA interpelle la soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains et européens, plus de 90 délégations en tout, réunis à Bruxelles pour examiner comment booster les relations entre l’Europe des 28 et l’Afrique des 54 .

A cet égard, les interventions du président Paul Biya, compte tenu de son expérience reconnue, de la position géostratégique du Cameroun en Afrique centrale, des conférences internationales organisées à Yaoundé sur les questions de paix et de sécurité, ont contribué à éclairer ses pairs et les autres participants sur la gravité de la situation en RCA et l’urgence d’une solution internationale globale et concertée. Le chef de l’Etat est intervenu en premier lieu lors de la réunion relative à la situation en RCA.L’objectif de la concertation, a-t-il d’emblée relevé, est de rétablir la paix, l’ordre et la sécurité en Centrafrique. Comment y parvenir ? Paul Biya convie, avant tout, tous ceux qui ont fait des promesses sur l’aide financière, humanitaire et sécuritaire (envoi des troupes) à les tenir. Ensuite, il faut transformer la Misca en une opération onusienne de maintien de la paix de grande ampleur, avec plus d’effectifs et plus de moyens. Les observateurs attentifs peuvent relever que devant le corps diplomatique venu lui présenter les vœux de bonne année 2014, le président Paul Biya demandait déjà une intervention de l’ONU pour juguler la crise centrafricaine. Pour y arriver, le Conseil de sécurité, qui travaille dans ce sens, devrait aller d’autant plus vite vers cette mobilisation que chaque jour qui passe apporte son lot de morts et de sinistrés en RCA. L’heure est donc à l’action, car il y va, souligne-t-il, de la stabilité des pays voisins et de la paix en Afrique.

La seconde intervention du chef de l’Etat se situe dans la même perspective. Car la séance de travail dédiée peu après l’ouverture du sommet mercredi 2 avril, s’intitulait « La paix et la sécurité ». Après avoir rendu hommage aux Nations-unies, à la France, aux pays de la Cemac pour leur action afin de faire cesser les exactions en RCA, ainsi qu’à l’UE pour son soutien au Cameroun qui doit faire face à l’afflux des réfugiés venus de Centrafrique, le président Paul Biya a campé l’une des causes de cette crise : l’extrême pauvreté, terreau des mouvements extrémistes. Il faut lutter contre la pauvreté, la prolifération des armes légères, l’action des réseaux de blanchiment d’argent et de trafic de drogue pour conjurer l’insécurité. Le Cameroun pour sa part a pris diverses mesures internes et a organisé des concertations internationales à l’instar du sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée en juin 2013 à Yaoundé. Il faut donc, dit-il continuer de conjuguer les efforts dans cette lutte.

Les consultations informelles sont tout aussi illustratives de l’action du président Paul Biya sur la scène à Bruxelles. Echanges informels avec les présidents Goodluck Jonathan du Nigéria, François Hollande de France et son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, avec les présidents Ali Bongo du Gabon et Idriss Deby Itno du Tchad …sans pouvoir d’ailleurs être exhaustif.

Le sommet s’est achevé hier par une conférence de presse conjointe du président du Conseil de l’Europe, Van Rompuy, du président de l’UA, Ould Abdel Aziz, du président de la Commission européenne Manuel Barroso et de la présidente de la Commission de l’UA Dlamini Zuma . Tous ont souligné l’importance et la nécessité du renforcement de la paix, de la sécurité et de la coopération pour les deux continents.Paul biya à bruxelles


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