L’ancien journaliste de Cameroon Tribune est décédé mardi dernier des suites de maladie.
Le féru d’histoire et d’anthropologie qui a séjourné à Cameroon Tribune comme journaliste s’est éteint mardi à l’âge de 59 ans, après une longue maladie. Isidore Mendeng a occupé les fonctions de chef de l’agence de Garoua de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) et de chef de service des nouvelles provinciales à CT. C’est dans la team des six secrétaires de rédaction que comptait le journal qu’il a fait ses débuts. « C’était un homme très jovial», témoigne Augustin Fogang, rédacteur-en-chef technique de CT. En plus de son caractère enjoué, Isidore Mendeng misait sur le travail. C’est ainsi qu’il a remporté, avec son confrère Waffo Mongo, la première édition du Prix d’excellence de la presse écrite intitulé « Prix média sida 2000 » pour le dossier « Spécial lutte contre le sida » paru dans le Cameroon Tribune du 18 août 2000.
Après sa retraite, le passionné de lecture est revenu à la rédaction en tant que consultant où il proposait de « grands sujets d’enquête », comme l’affirme Augustin Fogang. D’ailleurs, les fonctions de délégué départemental du ministère de la Communication à Bafia puis à Douala qu’il a occupées ne l’ont pas éloigné du journalisme. Jusqu’à son décès, il collaborait également avec certains journaux privés de la capitale.
A son domicile au lieu dit « Columbia » à Yaoundé, la famille est dans le recueillement. Son épouse Yolande Charlotte Ologué décrit l’homme en quelques mots : « C’était quelqu’un de très calme, toujours prêt à raconter des histoires drôles. Même étant malade, il réussissait à nous faire sourire.» Sa fille Charlène Mondioma Mendeng est du même avis : « Il était un très bon père de famille. C’était un grand croyant qui savait faire face aux difficultés de la vie.» Isidore Mendeng laisse une veuve et six enfants.