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Dossier de la Rédaction

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La Fidd attend affluence

Ouverte il y a une semaine, la Foire internationale de Douala pour le Développement est peu courue.

La 5e édition de la Foire internationale de Douala pour le développement (Fidd) accueille surtout les administrations et quelques entreprises de la place. Ainsi, la Camair-Co, le Fonds national de l’Emploi (Fne), la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps), entre autres, occupent les stands. En matière d’affluence, ce n’est pas vraiment ça. Hier dimanche, pas grand-monde sur le site. L’équipe de CT a néanmoins rencontré des visiteurs. Comme ce couple venu faire quelques emplettes. Au menu des achats, des produits de consommation courante (du plantain et de la viande) dans une brouette. Quelques expatriés venus en famille ont fait le tour et sont repartis. Dans les stands, d’autres exposants sont présents. La Campost, la Csph, mais aussi des artisans, des vendeurs d’appareils électroniques, une société de téléphonie mobile de la place en train de s’installer…

Pour le promoteur Jean-Jacques Ekindi, le côté conférences-débats a pris son envol : déjà deux personnalités sont passées par la foire. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, a fait un exposé sur le travail décent, la coopération entre les partenaires sociaux, la sécurité comme facteur de développement. Le directeur général du Fne, Camille Mouthé à Bidias, était aussi à la Fidd. Celui-ci a évoqué l’épineux problème de l’emploi des jeunes, du comportement de ceux-ci, etc. Sont attendus dans les prochains jours, le Minefi, sur le crédit bail, le Minresi, le Minepat, le Minpostel, la Camair-co. Si cette innovation de la 5e édition a marché, on déplore néanmoins le manque d’attractions.

En outre, la « légion étrangère » annoncée ne viendra plus. On parle ici de dysfonctionnement. Les containers anglais, chinois, indiens, taïwanais et américains ne sont pas toujours arrivés au port de Douala et le promoteur doute fort que cela soit possible avant la fin de la foire, dimanche prochain. Cependant, Jean-Jacques Ekindi est globalement satisfait : il pense qu’il a franchi un seuil organisationnel non négligeable.

L’année prochaine, espère-t-il, la vitesse de croisière sera atteinte, ainsi que les objectifs de développement. C’est pourquoi un accent particulier sera mis sur la communication. La foire internationale de Douala pour le Développement, débutée le 28 mars dernier pour cette 5e édition, s’achève le 13 avril.



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