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Dossier de la Rédaction

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2741 réfugiés centrafricains identifiés

En attendant la mise en place d’un camp de réfugiés, les déplacés sont encadrés par l’autorité camerounaise. Tout le long du fleuve Mbéré, affluent qui fait office de frontière naturelle entre le Cameroun et la République Centrafricaine, sont disposés ça et là les camps de fortune des refugiés centrafricaines. De l’autre côté du pont sur le Mbéré, l’on aperçoit flânant le long du cours d’eau quelques éléments de la R.J. (Révolution et justice) ainsi que les anti-balaka. Tout semble être calme ici. Parce que tout en face, se trouve la base de nos forces armées et police. « L’époque où les éléments de Jean Jacques Demafou traversaient la frontière pour traquer les réfugiés sur notre territoire est révolu. Nous maîtrisons la situation actuelle », nous fait savoir un militaire qui a requis l’anonymat. En effet, c’est depuis le mois de février dernier que les premiers réfugiés centrafricains ont commencé à traverser la frontière camerounaise au niveau de Mbaï-Mboum, localité situé à 40 km environs de Touboro, arrondissement du Mayo-Rey dans la région du Nord. Au départ, ils étaient près de 3000 à envahir cette localité et ses environs. L’on parle notamment des villages Mbai-Mboum, Wouro Souley, Jakon, Helbao, Guigui, entre autres. Mais au fur et à mesure que la situation politique s’améliorait à Bangui, la capitale centrafricaine, les réfugiés ont commencé à faire des va-et-vient de part la frontière. Selon les informations recueillies auprès des responsables militaires installés le long de cette frontière, leur nombre fluctue quotidiennement. Mais le dernier pointage par les responsables du HCR en date du 28 mars dernier, fait état de 2741 réfugiés centrafricains sur le sol camerounais, pour 808 familles. Leur identification est le premier pas franchi en vue de rejoindre le camp de Ngoumi, situé à 62 km de la frontière. En attendant les formalités d’usage pour l’aménagement de ce camp de réfugiés, ces personnes restent encore à la charge des autorités locales. C’est ainsi qu’avec l’aide de la municipalité, le sous-préfet de Touboro, Soulé Alim, a mis en place un système qui permet aux réfugiés de s’autogérer. Le principe consiste à choisir des leaders parmi eux, afin qu’ils servent de relais. Pour assurer la sécurité des ces citoyens centrafricains, le haut commandement militaire a créé sur place une base composé des éléments du BIR et du BIM. A leur côté, se trouvent la brigade territoriale de gendarmerie et la police des frontières. Mais cependant, la situation n’est pas du tout reposant pour les forces de maintien de l’ordre camerounais, parce que ces réfugiés vont de va-et-vient et des nouvelles personnes continuent d’arriver. C’est qui implique notamment un véritable problème de sécurité à la frontière, compte tenu de cette mouvance. L’on n’attend plus que la réaction du HCR suite à l’identification des réfugiés, pour la mise en place d’un camp définitif de réfugiés, dont le principe est déjà acquis.

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