Le pays a remporté le week-end dernier, le 4e championnat continental organisé à Yaoundé. Absents du podium en 2012, les « kickeurs » camerounais ont réalisé un grand bond le week-end dernier lors des 4es championnats d’Afrique amateurs de full contact et de low kick organisés à Yaoundé. Les coéquipiers de Blaise Ndasi, capitaine de la Team Cameroon succèdent ainsi leMaroc, détenteur du titre. Une bonne nouvelle pour les huit médaillés d’or camerounais puisque cette compétition est qualificative pour les Championnats du monde prévus en 2015. « Si des moyens étaient souvent mis à notre disposition, je crois que nous pourrions être les meilleurs d’Afrique tous les ans. En 2012, nous n’avons pas participé à cette compétition, faute de moyens », regrette Yves Akamba, champion d’Afrique chez les -75 kg.
Le Cameroun a terminé premier avec 20 médailles au total (8 or, 5 argent, 7 bronze). Juste devant Madagascar et ses 17 médailles. Les derniers lauriers, œuvres de Yves Akamba (-75 kg) et Ramsès, de son patronyme Steve Tagne Momo (-91 kg), ont prouvé que dans cette discipline, du moins chez les amateurs, la vulgarisation marche. Le Cameroun a ainsi bousculé la hiérarchie établie en Afrique et se place devant les cinq autres pays (Gabon, Ile Maurice, Madagascar, République démocratique du Congo et Tunisie) enregistrés au départ du tournoi au palais polyvalent des Sports de Yaoundé (Paposy). Alex Edo, sélectionneur national, revient sur la prestation admirable du Cameroun. « Le problème de poids s’est posé au départ. Nous avions des athlètes qui avaient perdu 12 kg en trois semaines. Cela a entraîné la baisse des performances. Malgré cela, nous avons pu tenir », confie-t-il à CT.
En marge de ce championnat d’Afrique, le Paposy a également abrité la finale du championnat du monde intercontinental des poids lourds (-91 kg). Le combat, professionnel, opposait le Turc Abdoulasem Akim au Camerounais, Serge Tchounkeu. Malgré la ténacité du camerounais, c’est la Turquie qui emportera cette ceinture. Au grand plaisir de son ambassadeur et de la communauté ayant fait le déplacement. Et outre ce championnat du monde, les trois Camerounais alignés pour les combats professionnels ont déçu. Les raisons de ces contre-performances sont à chercher dans l’état de forme des Camerounais, dont trois sur deux étaient blessés.
