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Dossier de la Rédaction

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Paul Celan ressuscité

Des extraits de certains poèmes de l’auteur présentés au café de la littérature du Goethe-Institut le 2 avril dernier à Yaoundé. Un air de poésie a embaumé la scène du Goethe-Institut mercredi dernier à Yaoundé. Une jeune fille assise à l’extrémité de l’estrade lit des extraits de poèmes, des notes de guitare l’accompagnent. Des danseurs se contorsionnent sur les planches de la scène, comme pour donner vie aux œuvres du poète roumain de langue allemande, naturalisé français, Paul Celan. Quand la danse et la poésie font bon ménage, cela donne un résultat assez original. Un style frais, imposant un souffle nouveau à l’art de la lecture publique. Ce poète et traducteur roumain, décédé en 1970 à l’âge de 50 ans, est souvent considéré comme le plus grand poète de langue allemande de l'après-guerre. Son poème le plus connu, « Todesfuge », (Fugue de la Mort en français), se penche sur le sort des Juifs dans les camps d'extermination. Avec un style dit « hermétique et à la symbolique moderne », l’auteur considère que le langage doit se libérer de l'histoire, et doit être utilisé pour répondre au silence. Ses vers sont cryptés, fracturés et monosyllabiques. En plus de rentrer dans une nouvelle édition du café de la littérature du Goethe-Institut, cette lecture spectacle s’est tenue dans le cadre de la deuxième édition du festival « Les escales Poétiques du Cameroun ».

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