Une campagne lancée contre cette maladie par l’hôpital protestant de Ngaoundéré est effective depuis lundi dernier. Oummou Aïssatou, 18 ans, originaire de Galim-Tignère dans le département du Faro et Déo,  traîne avec elle une plaie qui la ronge depuis une dizaine d’années. Elle fait partie des 20 premiers patients enregistrés pour le compte d’une campagne lancée par l’hôpital protestant de Ngaoundéré  pour la prise en charge de toutes les pathologies de l’appareil locomoteur et du rachis ». Dans le cadre de cette opération, cinq domaines sont particulièrement ciblés, notamment la traumatologie, la chirurgie des brûlés, l’orthopédie, la chirurgie reconstructive et la chirurgie de la main. Il s’agit là des pathologies qui font des ravages au sein des populations de l’Adamaoua, ce qui a motivé l'ouverture depuis septembre 2012, d’un département de traumatologie et d’orthopédie dans cet hôpital, placé sous la direction du Dr Yves Ombiobock.

Il convient de préciser que l’hôpital protestant de Ngaoundéré ne dispose pas en son sein d’experts devant soulager les patients. C’est dans ce sens que cette formation hospitalière a fait appel à des radiologues, des physiothérapeutes, des kinésithérapeutes, des anesthésistes et bien d’autres professionnels de santé venus d’Allemagne. Selon les affirmations du surveillant général de cet hôpital, une autre campagne relative au traitement des maladies difficiles à soigner sera ouverte en octobre prochain. Une campagne de grande envergure. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont des cas de maladie compliquées telles que les tumeurs, les maladies nécessitant une greffe de peau, la transplantation des nerfs, la réimplantation des doigts et des mains…Le secret est de se faire enregistrer à temps car l’objectif de ces spécialistes en soins de santé n’est pas de soigner tout le monde, mais d’accompagner à la guérison totale les patients qui bénéficieront de leurs soins.