Christine Robichon a organisé une rencontre sur les violences faites aux femmes jeudi dernier à Yaoundé.

Les rites de veuvage, les sévices corporels, le viol, la torture psychologique… En gros, toutes les formes de violence dont sont victimes les femmes au Cameroun ont fait l’objet d’une réflexion jeudi dernier à la résidence de l’ambassadrice de France à Yaoundé. Que faire en cas de viol ? Vers qui se tourner lorsqu’un homme ne tient délibérément pas ses responsabilités ? Une femme peut-elle porter plainte contre son époux ? Des questions comme celles-là et bien d’autres ont trouvé réponses auprès de l’ambassadrice de France, Christine Robichon, de la présidente de l’Association camerounaise des femmes juristes (Acafej), Aleine Djessi épse Zibi Nsoe, de la co-fondatrice de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALFV), Pierrette Memong épse Mpoung, entre autres. De l’exposé de Aleine Djessi épse Zibi Nsoe, il ressort que les femmes ne doivent pas avoir peur d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de leurs bourreaux. Aussi, l’accompagnement socio-psychologique des victimes a également été abordé.

L’évènement organisé par l’ambassade de France au Cameroun était une prolongation de la Journée internationale de la femme. L’ambassadrice, Christine Robichon, a d’ailleurs expliqué : « L’association des femmes de l’ambassade de France s’est mobilisée pour la participation des femmes de l’ambassade au défilé du 8 mars. Cela a été un joli succès. Malheureusement, je devais être à Paris à ce moment-là. Pour compenser, j’ai souhaité organiser une réunion d’information et d’échanges, sensibiliser à la question des violences faites aux femmes et au viol en particulier, apporter aux participants des informations pratiques permettant d’aider des femmes victimes de violences pour contribuer à la défense des droits des femmes. »