Malgré la mesure de la régionale du Minesec pour le Littoral, beaucoup d’établissements de Douala sont ouverts pour finaliser les programmes. Ce vendredi 4 avril, les élèves des différents établissements de Douala reçoivent leur bulletin de notes. C’est la fin du 2e trimestre. Certains s’en vont joyeux et soulagés mais pour la plupart, l’école n’est pas finie. Surtout pour ceux qui préparent les examens. Ils devraient revenir dès ce lundi 7 avril et pendant deux semaines continuer les classes afin de rattraper les programmes. Jordan M., élève en 3e dans un collège de la place sait déjà qu’il n’aura guère de répit. « J’ai cours pendant les deux semaines de congés de Pâques et même le samedi », explique-t-il. Le principal de l’établissement confirme que toutes les classes d’examen auront classe. Sans faute.
Bien que la délégation régionale des Enseignements secondaires pour le Littoral ait sorti en 2007 une mesure interdisant les cours de vacances, la majorité de responsables d’établissement disent ne pas pouvoir faire sans les classes pendant les vacances, les jours fériés et les week-ends. Comme dans ce lycée situé dans l’arrondissement de Douala 5. Le proviseur explique qu’il est pratiquement impossible de respecter cette mesure. Il évoque le trop plein d’activités extrascolaires pour se justifier. Toutes ces Journées « volées » empêchent les professeurs de finir sereinement les programmes, ou même d’évaluer normalement les élèves qui sont près de 80 dans une classe. C’est pour pourquoi, aujourd’hui, la période de composition prend deux semaines.
Pour ce qui est des élèves eux-mêmes, il déplore leur immaturité. « Ils ont de la peine à dissocier l’utile de l’agréable », indique ce proviseur. Avec tous ces de loisirs, les élèves n’arrivent à rien faire. « La seule façon de les faire réussir c’est de les maintenir au travail et à l’exercice permanent », ajoute le responsable d’établissement.
