Ils ont reçu leurs diplômes lors de la cérémonie de clôture vendredi à Awaé.

Lancé le 24 mars dernier par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Edgard Alain Mebe Ngo’o, l'exercice « European union police services training- Eupst Awae 2014  », est arrivé à la fin de sa première phase. La cérémonie de clôture a eu lieu vendredi dernier à Awaé, dans la Mefou-et-Afamba, sous la présidence du général de brigade, Mohamadou Hamadiko, directeur général de l'Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces), représentant du Mindef, président du conseil d'administration de cette école. Plusieurs officiers généraux et hauts cadres de la police ont également fait le déplacement d’Awaé pour saluer le travail abattu par 274 lauréats, gendarmes et policiers, venus de 16 pays dont 14 d'Afrique et deux d'Europe, durant deux semaines.

 L'exercice, selon son directeur, le colonel Thomas Engolo Ella, s'est bâti sur des éléments théoriques et pratiques. Ainsi, les participants ont, par exemple, eu des enseignements sur les enjeux géopolitiques et géostratégiques qui ont souvent conduit au déclenchement d'une guerre. Par ailleurs,  ils ont assimilé des enseignements de droits de l'Homme en général, ceux des mineurs en particulier, en pareille circonstance. Mais aussi un travail intense d'entraînement à la conduite d'une opération de riposte ou de restauration de l'ordre et de la stabilité en situation de crise. Par ailleurs, les participants ont également développé des capacités spécifiques en matière d’investigations judiciaires, d’interventions à haut risque ou de reconnaissance des zones piégées. Ce qui a fait dire à leur porte-parole, le colonel malgache Jean de Dieu Daniel Ramiandrisoa que ces connaissances acquises ont été bénéfiques car elles « ont permis le renforcement des capacités d'opération, l'acquisition de nouvelles connaissances technique et tactiques », afin d'être apte à intervenir dans des conflits armés qui se développent en Afriques. Par ce satisfecit, le général de brigade Mohamadou Hamadiko,  a indiqué que l'Eiforces relève un « défi majeur dans l'organisation d'un tel événement, au regard du délai et des attentes des participants ». Il a donc remercié les organisations internationales que sont l’UE, l’UA, l'ONU, la CEEAC, pour l'appui multiforme apporté à l'Eiforces pour l'organisation de l'opération. Un processus de formation pour assurer un standard commun aux forces régionales, qui précède l'opérationnalité de la Force africaine l'année prochaine.