Les populations éprouvées souhaitent la fin rapide des travaux qui se poursuivent sur cet axe.
Les populations de la partie nord de Douala attendent impatiemment la fin des travaux de l’axe pharmacie Akwa-nord-Terminus. Pour elles, la galère a trop duré, et les désagréments sont nombreux. Pour ne prendre que cet exemple, le prix du taxi a enregistré une hausse non concertée, et non négligeable. A partir de 17h30, le tarif augmente. A partir du grand point de ramassage que constitue la zone de l’Ecole publique de Deido, il faut débourser 400 F, voire 500 F pour rallier Logpom. Pour Makèpè, Bonamoussadi, Kotto, ou le lieu dit Fin goudron Mbangué, etc. c’est presque pareil : 300 ou 400F. Mirabelle T., employée dans une structure de la place, n’en peut plus : « J’habite Logopm. Je dépense en moyenne 1500F de taxi par jour depuis le début des travaux et les chauffeurs de taxi ne badinent pas. C’est à prendre ou à laisser. Et en plus, à bord, vous faites aux moins deux heures de temps pour arriver. Ce n’est pas évident ».
Léopold O., quant à lui, réside à Kotto. Cet employé de banque a choisi d’attendre 22h chaque jour pour regagner son domicile, pour éviter le stress des disputes à l’embarquement et de l’embouteillage. Sagement, il attend la fin des bouchons dans un bar aux abords de l’Ecole publique de Deïdo. De nombreux habitants de cette zone de Douala ont chacun son aventure avec les heures de pointe… A un moment, l’annonce des voies de contournement ont suscité un vif espoir. Seulement, celles-ci n’ont pas été aménagées comme annoncé par des responsables de la Communauté urbaine de Douala et la structure en charge des travaux. La bretelle du deuxième cimetière d’Akwa-nord est impraticable, et avec le retour des pluies c’est encore plus difficile. Des mares d’eau, des nids-de-poule se sont invités un peu partout sur la voie.
La journée de samedi dernier a été plutôt noire pour certains automobilistes. L’orage qui s’est abattu au petit matin de la journée a coupé la route à Makèpè-Missokè, et rempli d’eau le trou sur le pont N’gongue, qui relie ce quartier à Makèpè Petit-pays. Impossible donc de sortir ou d’entrer. Des conducteurs rencontrés sur ce parcours du combattant ont abandonné leur voiture et emprunté des motos pour continuer leur trajet. Jusqu’à pratiquement 19h, la circulation était difficile, trop dense. Toutefois, le chef chantier de la société en charge des travaux pense que dans une dizaine de jours, ces travaux seront achevés.
