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Dossier de la Rédaction

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Un Tunisien retrouvé mort dans sa chambre à Bertoua

Le corps de Ourabi Dhahbi, tué dans la nuit du 8 au 9 avril, présentait des blessures et traces de violence d’une rare atrocité.

La communauté tunisienne de l’Est, du pays, est en deuil. Ourabi Dhahbi, homme d’affaires tunisien de 50 ans, a été retrouvé mort, dans sa chambre au petit matin du 9 avril. Il aurait été tué dans la nuit du 8 au 9 avril, dans des circonstances troubles. On a retrouvé son corps baignant dans une mare de sang. Il habitait au lieu dit chalets-meubles du quartier Kpokolota, à Bertoua. C’est la femme de ménage, Edwige Nyamvodo, qui a fait la macabre découverte aux environs de 7 heures lorsqu’elle s’apprêtait à prendre du service, comme à l’accoutumée. « J’ai vu du sang partout, de la véranda à la chambre. J’ai cru d’abord qu’il a tué un poulet avec les siens, à mon insu. C’est au moment où j’ouvre la porte que je constate que mon patron est mort, présentant des blessures sur le corps ! », rapporte la dame, avant de s’effondrer en sanglots. Selon toute vraisemblance, le forestier aurait été tué par des malfrats sans foi ni loi. Après avoir constaté la mort de son patron, Edwige a alerté la police et les autorités de la vile. Le déploiement des autorités et forces de sécurité sera prompt et collégial.

Sur le lieu du drame, le gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et tout son état-major. Le procureur de la République est aussi descendu sur le site. Les premiers constats sont désolants et tristes : Ourabi, sans vie, présente des traces d’une rare violence. Ses bourreaux, qui courent toujours, semblent des professionnels de l’atrocité. Curieusement la porte de sa chambre, ni les autres ouvertures ne présentent aucune trace de violence. Il est revenu au Dr Gaston Tchassi, de l’hôpital régional de Bertoua, de procéder à l’autopsie de ce corps qui a été finalement déposé à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua. la résidence du défunt est placée sous haute surveillance lors de notre passage. Des policiers sont déployés pour sécuriser les lieux.

Selon Edwige, Ourabi de nationalité tunisienne est né le 18 décembre 1964. Il réside à l’Est, précisément à Bertoua, depuis quelques mois. Il est propriétaire d’une entreprise d’exploitation de bois. Avec les siens, ils exploitaient la forêt. On apprend les autorités administratives, sous l’instruction de la haute hiérarchie, ont mis les bouchées doubles pour mettre le grappin sur les malfrats qui ont commis cet acte odieux. En tout cas, une enquête est ouverte pour faire toute la lumière sur ce meurtre perpétré au cœur de Bertoua, ville traditionnellement paisible pour toutes les communautés du pays et d’Afrique.


 

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