Le Cameroun et le réseau des écoles forestières d’Afrique centrale établissent un nouveau cadre de coopération.

Le ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, a signé pour le compte du gouvernement un arrangement d’établissement entre le Cameroun et le Réseau des institutions de formation forestière et environnementale d’Afrique centrale (Riffeac). La cérémonie qui a officialisé cette convention s’est tenue à Yaoundé vendredi dernier. Jean-Claude Nguinguiri, président du conseil d’administration du Riffeac, a validé l’accord pour le compte de cette organisation.

M. Nguinguiri a résumé les trois axes de l’arrangement. Il s’agit d’abord de l’harmonisation des programmes de formation entre les écoles de formation en foresterie en liaison dans le réseau. Le deuxième objectif est la spécialisation des écoles dès lors que la foresterie comporte de plus en plus des particularités. Enfin, l’accord de vendredi dernier permettra de renforcer les moyens et capacités du système de formation (compétences des enseignants, équipements techniques, matériels didactiques).

Commentant l’arrangement qui venait d’être fait, le ministre Moukoko Mbonjo a annoncé que le nouveau cadre juridique devait favoriser un enseignement de qualité dans le secteur de l’environnement et des forêts. Il a assuré aux représentants du Riffeac que Yaoundé encouragera et soutiendra toujours les activités de cette chaîne professionnelle.

Le Riffeac réunit 21 établissements de formation de la sous-région d’Afrique Centrale, qui a pour objectif de développer les compétences et les structures nécessaires à la gestion conjointe et durable des ressources environnementales et forestières. Il a été créé à Libreville au Gabon, en 2001.