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Dossier de la Rédaction

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Appel à la vigilance pour la Formation médicale

Economie d’un communiqué récemment rendu public par l’ordre national des médecins.

Le document, signé du Dr Guy Sandjon, président de l’ordre national des médecins du Cameroun, s’adresse singulièrement aux parents. Précisant que « toute personne formée en dehors du cadre réglementaire ne sera jamais inscrite au tableau de l’ordre des médecins, et donc ne pourra jamais exercer au Cameroun ». Aussi, Guy Sandjon prévient que « l’ordre n’acceptera de pression de quiconque dans le cadre des habilitations à la formation médicale ». En effet, à la suite de diverses dénonciations de l’ordre notamment, regrettant que la formation médicale au Cameroun se fasse à deux vitesses dont l’une au rabais, le gouvernement camerounais, conduit par le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) avait décidé de la réforme des formations médicale, pharmaceutique et odonto-stomatologique. Une réforme également motivée par le rapport de la « Commission Sosso », sur l’évaluation des établissements en charge de la formation des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes.

La réforme a, d’une part, permis de désigner et autoriser les établissements capables de former, sur la base des critères objectifs reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unesco. Il s’agit des quatre facultés d’Etat (Yaoundé, Douala, Buea et Bamenda) et de deux instituts privés (Bangangté et Nkolondom). D’autre part, les textes réformateurs ont instauré un concours unique d’entrée dans ces établissements et leurs différentes filières.

Ce premier concours historique s’est tenu le 4 octobre 2013. Et les formations sont en cours. Sauf que, à en croire le Dr Sandjon, joint au téléphone par CT, « l’ordre a été saisi de ce que certains établissements non autorisés s’amusent à poursuivre la formation. Il s’agit d’un certain institut basé à Kumbo et de deux autres dans le Sud du pays. D’où notre communiqué à l’endroit des parents ». Dans la même logique, le Pr. Tétanyé Ekoe, secrétaire général de l’ordre regrette le fait que « certains responsables de l’administration sont en train de jouer avec la réforme et risqueraient de nous faire revenir en arrière. Il y a beaucoup de pression malsaine dans le but d’autoriser certaines institutions à former des médecins alors qu’elles n’ont pas la capacité matérielle ». Fidèle à la déontologie et à l’éthique et soucieux de la qualité de la formation, l’ordre national des médecins entend donc jouer pleinement son rôle en appelant à la vigilance.


 

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