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Dossier de la Rédaction

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33 salles de classe temporaires à Gado-Badzéré pour 2000 enfants réfugiés

Le Minedub de l’Est et ses partenaires sont descendus dans les camps de réfugiés de Garoua-Boulaï, les 27 et 28 mars, pour évaluer les besoins urgents d’éducation.

L’avenir des enfants des réfugiés centrafricains qui ont trouvé asile à l’Est du Cameroun préoccupe la communauté éducative nationale et internationale. Certains n’ont pas suivi de cours depuis qu’ils ont fui la guerre civile dans leur pays. Selon les responsables du UNHCR, les enfants âgés de 0 à 18 ans, représentent 7 140, soit 2 648 garçons et 4 492 filles enregistrées.Le gouvernement du Cameroun et ses partenaires multiplient donc des stratégies pour leur assurer une éducation de base appropriée. Une série de concertations dans les camps de Lolo I dans la Kadey, Mborguené et Gado-Badzeré a été engagée. Le délégué régional de l’Education de Base de l’Est, Hermann Oba Biya, en compagnie des responsables locaux de l’Unicef, Unhcr, Plan Cameroon, Red Deporte, FICR/CRC, IRD, Asseja, est descendu dans les sites les 27 et 28 mars. Tout ce beau monde a fait le point sur les interventions urgentes en faveur des enfants réfugiés. Le site de Gado, par exemple, compte 2000 enfants, le besoin en construction des espaces temporaires d’apprentissage provisoire est estimé à 33 salles de classe. Le délégué régional a invité les participants à renforcer la plate-forme de concertation existante, pour une synergie d’actions efficaces. L’objectif est de permettre aux nouveaux réfugiés en âge scolaire de renouer avec l’école, dès la rentrée scolaire du troisième trimestre.

Les participants à la plate-forme ont par ailleurs promis de multiplier les espaces temporaires provisoires d’apprentissage pour enfants réfugiés, selon la disponibilité de leurs moyens. Pour cela, il est envisagé le recrutement de 440 enseignants volontaires par l’UNICEF(200), et l’UNHCR (200) et Plan Cameroun (40). Ces volontaires vont s’occuper dans un premier temps de la prise en charge psychologique des enfants réfugiés. Et ensuite, dispenser des cours dans les espaces baptisés « amis d’enfants ». Dans le long terme, ces espaces provisoires cèderont place aux salles de classe définitives, fin de renforcer les capacités d’accueil des ces apprenants. Il est prévu également le reversement éventuel des enfants dans le système formel de l’éducation camerounaise. Pour le moment, c’est l’année scolaire finissante qui préoccupe.


 

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