Ce sont près de 300 policiers et gendarmes, d’une quinzaine de pays d’Afrique et d’Europe, qui ont pris le départ du lancement de la seconde session de l’exercice « European union police services training – Eupst Awaé 2014 », entendez « Entraînement de la composante police pour les opérations de soutien de la paix ». Comme lors de la première phase, c’est le campus de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) à Awaé dans la Mefou-et-Afamba qui va abriter l’exercice qui va s’étendre jusqu’au 25 avril prochain. En ouvrant les travaux, au nom du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, le général de brigade, directeur général de l’Eiforces, Mohamadou Hamadicko, a rappelé aux participants que cet exercice repose sur la mise en œuvre d’un programme d’entraînement, porté par un consortium de services de police de l’Union européenne (UE), visant l’amélioration des capacités professionnelles policières en matière de gestion civile des crises, à destination de 2 400 policiers et gendarmes de l’UE, des pays hors de l’UE mais contribuant à sa politique de défense et de sécurité commune et des pays africains.

Cet exercice va se dérouler sous la forme d’entraînements intensifs. Il vise également entre autres, le renforcement de l’interopérabilité des unités susceptibles d’être déployées sous mandat des Nations unies, dans le cadre d’une mission civile de gestion de crise, avec en prime, le développement des capacités spécifiques à l’instar des investigations judiciaires, des interventions à haut risque, de la protection rapprochée, de la reconnaissance des zones piégées … L’exercice se déroule sous la direction du colonel Thomas Engolo Ella de la gendarmerie camerounaise.