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Dossier de la Rédaction

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Tension autour de l'élection des délégués du personnel à la CNPS

« Affichez nos listes ! Affichez nos listes… », répète en boucle un groupe d’une quinzaine de personnes lundi matin à l’entrée de la direction générale de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) à Yaoundé. Ces hommes et femmes brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire : « Mekulu, respectez le gouvernement », « Le Syndicat national des employés, gradés et cadres des banques et établissements financiers du Cameroun - SNEGCBEF-CAM - doit participer aux élections des délégués du personnel à la CNPS, conformément aux instructions du gouvernement »… Dans un communiqué rendu public vendredi dernier, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a indiqué que « les élections des délégués du personnel doivent se tenir impérativement le 15 avril 2014 (aujourd’hui Ndlr) ». Le document souligne, par ailleurs, que « le gouvernement invite le directeur général à organiser lesdites élections avec tous les syndicats régulièrement enregistrés et actifs à la CNPS ».

Justement, pendant que l’on s’agite à l’entrée, les autres syndicats battent campagne à l’intérieur du bâtiment. D’un bureau à un autre, les membres du Syndicat national des travailleurs des organismes de sécurité sociale du Cameroun (SYNTOSS-CAM) exposent leur plan d’action. Leurs collègues du Syndicat des emplois et métiers de la sécurité sociale du Cameroun (SEMS-CA) affûtent également leurs armes. Pour eux, « il n’est plus question de report, il y aura élection ce mardi. Et ce n’est que normal que les collègues grévistes n’y participent pas, vu que malgré le texte du Premier ministre instaurant la séparation des branches d’activités, ce syndicat-là persiste à couvrir les secteurs de banque et de sécurité sociale en même temps », regrette Marie-Joseph Edanga Kpama, présidente du SYNTOSS-CAM. Côté grévistes, l’on affirme que seule le greffe des syndicats coiffé par le ministre du Travail est autorisé à dire qu’un syndicat n’est pas en règle. « Le directeur général de la CNPS a sollicité l’arbitrage de cette juridiction qui nous juge apte. Alors, il faut respecter cette décision », explique l’un des grévistes. En dernier ressort, un responsable de la CNPS affirme que, « le directeur général est légaliste. Le PM a pris un décret que le ministre du travail a fait appliquer aux autres syndicalistes, tout en laissant du temps au SNEGCBEF-CAM pour se mettre en règle. Ce qu’il n’a toujours pas fait. Ce syndicat-là ne peut pas participer aux élections de ce matin ».


 

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