L’édition 2014 de la Foire internationale de Douala pour le Développement s’est achevée dimanche.
« Nous avons choisi pour la clôture le jour du repos du guerrier ». C’est un Jean-Jacques Ekindi visiblement de bonne humeur qui a accueilli, ce dimanche 13 avril sur le site de l’événement à Deido, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel). Jean-Pierre Biyiti bi Essam venait clôturer, en lieu et place du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, l’édition 2014 de la Foire internationale de Douala pour le Développement (Fidd). La cinquième.
Le Minpostel a félicité le promoteur pour sa ténacité, mais souhaité que Jean-Jacques Ekindi trouve des investisseurs pour améliorer le site et « mieux porter un événement comme la Fidd ». Avant cela, le Minpostel a visité de nombreux stands, occupés par des administrations ou des entreprises, et appris un peu plus sur les actions de telle ou telle structure. La foire vise le développement ? Justement, le ministère des Finances « ministère dont personne ne peut se passer », glissera un JJ Ekindi décidément en verve, a présenté toutes les facilités désormais mises à la disposition des hommes d’affaires pour mieux les accompagner. Afin qu’eux aussi accompagnent du mieux possible les pouvoirs publics dans sa quête d’émergence.
Le promoteur l’avait annoncé en ouverture de la Fidd, les conférences-débats auraient leur importance lors de cette édition. Et c’est justement par une conférence qu’elle s’est achevée. Le Minpostel, après avoir visité plusieurs stands, a exposé sur le thème « Postes, Télécommunications, Tic et l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 ». Occasion pour le public présent d’apprendre que le pays a lancé de nombreux chantiers en la matière : installation de 6000 km de fibre optique, avec l’ambition d’atteindre les 20 mille km d’ici 2020, déploiement de boucles optiques urbaines, etc.
D’autres chiffres du domaine ont été avancés, montrant l’importance du secteur pour l’économie : le chiffre d’affaires du secteur est passé de 318 milliards F en 2005 à 500 milliards F en 2013. Les contributions fiscales des opérateurs, entre janvier 2005 et décembre 2010 dépasse les 400 milliards F et croît. Les perspectives sont également prometteuses, avec une meilleure protection du cyber espace camerounais, des coûts de télécommunications réduits, etc.
