Cette somme devra servir à booster les filières maïs, sorgho et manioc.
Le gouvernement, en partenariat avec la Banque mondiale, a mis sur pied le Projet d’investissement et de développement des marchés agricole (Pidma). A la suite de travaux qui ont consisté à la préparation dudit projet durant la période avril 2013 à août 2014. Objectif : passer à la phase supérieure de certaines cultures afin de satisfaire la demande des agro-industries à l’échelon national. Notamment le manioc, le sorgho et le maïs. Annuellement, il faut en moyenne 200 000 tonnes de maïs, 30 000 tonnes de sorgho, 1 400 000 de tonnes de racines fraîches de manioc. Après les travaux d’élaboration du Pidma, financés par la Banque mondiale, il est maintenant question de valider les différents manuels du Projet. Manuels qui seront présentés à Paris, en France, au mois de mai prochain pour l’accord de prêt à hauteur de 50 milliards sur cinq ans.
L’atelier qui se tient à Douala depuis hier et s’achève vendredi prochain est donc l’étape finale avant la validation. Le coordonnateur du Pidma, Thomas Ngue Bissa, les représentants de la Banque mondiale et les autres partenaires impliqués dans le projet vont, pendant cinq jours, s’approprier les objectifs et les activités du Programme. Egalement, discuter et s’accorder sur la description dudit projet, sur les mesures de sauvegarde environnementales, la préparation et le financement des microprojets et bien d’autres points. Le Projet d’investissement et de développent des marchés agricoles, en plus d’améliorer la production, va également favoriser la commercialisation des produits.
Plusieurs conventions de partenariat visant le ravitaillement du marché local ont déjà été signées. En outre, ce projet ambitieux soutiendra le passage d’une agriculture de subsistance à faible rendement à une agriculture commerciale. Seules les coopératives éligibles impliquées dans les filières manioc, sorgho et maïs seront bénéficiaires de ce financement. Et 180 000 bénéficiaires sont déjà identifiés, dont 50% de femmes et de jeunes. Il faut noter aussi que 500 km de pistes agricoles seront aménagées.
