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Dossier de la Rédaction

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Les obstacles à lever

Retour sur les contraintes identifiées et les mesures prescrites par le chef de l’Etat pour passer à une agriculture de seconde génération.

L’agriculture, complétée par l’élevage et la pêche, est la véritable richesse du Cameroun. En effet, 60% de la population vivent de l’agriculture, un secteur qui contribue pour environ 20% au Produit intérieur brut. Mais, plus de 50 ans après son indépendance, le Cameroun importe encore beaucoup pour se nourrir. En 2009, quelque 500 milliards de F ont été consacrés à l’importation du riz, de la farine et du poisson congelé, soit sept fois plus qu’en 1994. Des données qu’il faut revoir à la hausse aujourd’hui, du fait de la démographie galopante.                 Pour se libérer de cette dépendance alimentaire, le Cameroun doit opérer des réformes audacieuses pour sortir de l’agriculture de subsistance. Lors du comice agropastoral d’Ebolowa en janvier 2011, le président Paul Biya a esquissé les grandes lignes de la nouvelle politique agricole dont la mise en œuvre urgente doit permettre au secteur agropastoral de décoller, en entraînant dans son sillage le développement de plusieurs activités connexes. En d’autres termes, il est question de passer à la modernisation de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche traditionnels, afin d’accroître la production et la productivité des petites exploitations et de favoriser l’émergence d’unités de production de « seconde génération », c’est-à-dire, expliquait le chef de l’Etat à Ebolowa, « des entreprises de moyenne et grande taille respectueuse de l’environnement ».                                                                                                         Pour donner une impulsion nouvelle et développer des chaînes de valeur agricole, la politique de développement du secteur rural au Cameroun doit résoudre l’épineux problème de l’insuffisance de financements, qu’il s’agisse d’investissements publics ou privés. Il faut remédier aussi aux anomalies telles que le manque de matériel végétal et animal amélioré, les difficultés d’accès à la terre, la faiblesse du taux d’encadrement des producteurs, la médiocre productivité des terres, l’ampleur des pertes-post récoltes, l’enclavement des bassins de production, la longueur des procédures de paiements, l’inadéquation du système des marchés par rapport au calendrier agricole.                                                                                                        Les réponses à ces contraintes ont déjà été identifiées par le président de la République. Il s’agit, parmi les plus importantes, de la mise en place d’une unité de production d’engrais, la mise en activité de l’usine de montage de machines agricoles à Ebolowa, la réhabilitation des fermes semencières, la préparation d’une réforme foncière visant à répondre aux exigences de l’agriculture de seconde génération, la construction de marchés et de centrales d’achats de produits agropastoraux et halieutiques, la réforme de la formation et de l’enseignement agricole, le renforcement du dispositif de financement des activités rurales par l’ouverture des la Banque agricole et de la Banque des PME-PMI.

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