Mme Njanjo Dora, 100 ans, vient de recevoir l’hommage de la Communauté urbaine de Douala.

Jour de grande fête chez Maman Njanjo Dora au quartier Akwa-nord samedi dernier. La vénérable dame célébrait ses 100 ans de vie sur terre. Un anniversaire qui a réuni sa famille, mais aussi des responsables de la Cud, heureux de compter une nouvelle « icône de longévité de la ville » – la Cud qui a décidé, depuis février 2010, d’honorer, d’immortaliser tous les centenaires. Maman Njanjo entre dans le cadre restreint des centenaires de la ville encore vivants et inscrits à la Cud. Ils sont trois en tout : le patriarche Anatole Adolphe Ebongo, du canton Wouri-Bwelé, à qui un hommage a été rendu lors de son 100e anniversaire en 2011, Mme Hanna Oho Essobe, de Bonamoukoudi-Bonambappe, canton Bele-Bele, qui a reçu les honneurs de la Cud le 24 mars 2013, à l’occasion de son 101e anniversaire, et donc Maman Njanjo. Les noms de neuf autres centenaires, déjà décédés, sont inscrits dans le Livre d’or de la longévité de la Cud.

Pour le délégué du gouvernement auprès de la Cud, « la longévité apparaît comme le témoignage d’une remarquable hygiène de vie, d’une vie orientée vers l’encadrement et l’épanouissement de l’Homme ».

Constat de Fritz Ntone Ntone, « le flambeau du ’’Centenariat’’» dans la ville est porté par la gent féminine. Deux femmes et un homme parmi les centenaires encore vivants, huit femmes et un homme parmi les neuf décédés. Chacun peut « analyser ce constat à sa guise », dira le délégué du gouvernement.

Désormais inscrite dans le Livre d’or de la Cud, Maman Njanjo, encore appelée « Iyo », entre autres sobriquets affectueux, a été présentée comme un exemple, les uns et les autres étant invités à s’en inspirer pour une longue vie. En attendant, la centenaire continue à bénéficier de l’attention et de l’amour de son fils, de ses huit petits-enfants et de ses douze arrière-petits-enfants.