Michel Abena est décédé dans la nuit de lundi à mardi des suites d’une courte maladie.
Certains ont encore du mal à y croire. Michel Dieudonné Abena, président de Renaissance de Ngoumou, club de Ligue 1 de football du Cameroun, a rendu l’âme dans la nuit de lundi à mardi des suites de « courte maladie » d’après ses proches. Il allait avoir 42 ans samedi prochain. « Il est mort sans avoir reçu de soins. Son épouse nous a dit qu’il a eu un malaise puis elle l’a accompagné à l’hôpital. C’est à l’entrée qu’il a rendu l’âme. C’est fini », raconte Emile Onambele Zibi, président de l’Association des clubs d’élite du Cameroun (Acec). L’épouse du défunt, désemparée, a été le témoin oculaire de son passage de vie à trépas. Elle ne verra plus celui qui lui a communiqué la passion du football.
Pourtant, la semaine dernière encore, certains le revoient au volant de son véhicule pour la ville de Bamenda où son club affrontait, lors de la 12e journée de Ligue 1, Yong Sport Academy. Inconditionnel de football et de son club, dimanche, il n’était pas aux côtés de ses joueurs lors de la rencontre de la 13e journée à Bafang. Renaissance se faisait alors battre par Unisport. « Son absence m’a intrigué. J’ai appris d’un de ses joueurs qu’il ne se sentait pas bien », confie un ancien Lion. Le successeur de Basile Atangana Kouna à la tête de Renaissance de Ngoumou en 2010 laisse un club pour lequel il avait de nombreux projets. Ancien directeur général puis PCA, Michel Abena a muté le club en Société anonyme à objet sportif dès son accession à la tête du Conseil d’administration. « Il a travaillé pour la montée de Renaissance en première division. C’était un monsieur très ambitieux. Il se donnait à fond pour Renaissance », témoigne Siméon Feussouo, président de AS Lausanne. Depuis le début de saison, Renaissance de Ngoumou, 18e au championnat, connaît des moments difficiles.
