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Dossier de la Rédaction

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La diaspora a commencé à voter pour la Présidentielle algérienne

Au Cameroun, les électeurs se rendent aux urnes depuis samedi dernier.

Ambiance plutôt calme mardi matin à l’ambassade d’Algérie au Cameroun à Bastos. Vers 11h, pas d’électeur visible. Seule la présence d’affiches de la commission en charge de l’élection et de trois membres du bureau de vote dans la pièce de la chancellerie y dédiée, témoigne du processus électoral en cours.

L’unique bureau de vote du Cameroun est pourtant ouvert depuis samedi, et tous les jours de 8h à 19h, selon Ahmed Si-Hassen, le président du bureau de vote. « Pour être sûr de rencontrer des électeurs, il faut venir le jour de l’élection (demain jeudi, ndlr) », nous apprend une source bien introduite à l’ambassade. Dans la salle, les bulletins de vote des candidats sont disposés sur une grande table, alignés par ordre alphabétique en Arabe.

Y figurent Belaïd Abdelaziz, Ali Benflis,  Moussa Taouti, Ali Fawzi Rebaïne, Abdelaziz Bouteflika mais aussi, en seconde position, l’unique femme candidate, Louisa Hanoune. Tout à côté, l’on peut voir l’urne transparente aux ouvertures complètement scellées, avec au fond, une dizaine d’enveloppes représentant les suffrages déjà exprimés. « Tous les soirs, nous scellons l’urne et signons sur le papier pour ne l’ouvrir que lorsque les électeurs arrivent, question de garantir la sécurité du vote », ajoute Ahmed Si-Hassen.

Comme à Yaoundé, le vote a débuté depuis samedi dernier hors du territoire algérien. Une procédure conforme à la loi électorale qui autorise l’ouverture du vote à l’étranger 120 heures avant le début de l’élection proprement dite, question d’alléger la tâche aux électeurs de la diaspora, parfois éparpillés dans leurs pays d’accueil. Au total 1,8 million d’Algériens de la diaspora, âgés d'au moins 18 ans, sont concernés par ce vote anticipé, dont seulement une soixantaine au Cameroun, nous indique notre source à l’ambassade.

Un corps électoral dont la taille peut expliquer l’absence de campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle. Contrairement à la France où 815 000 Algériens prendront part au scrutin et où l’on note déjà une affluence dans la plupart des 18 bureaux de vote ouverts.

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