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Dossier de la Rédaction

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Des maires en croisade contre la destruction des forêts

Au cours de leur réunion mardi dernier à Ngaoundé, ils ont développé des idées visant la réduction de la pression des populations sur les essences ligneuses et fauniques.

La culture itinérante sur brûlis, l'élevage extensif du bétail, la coupe anarchique du bois constituent les principaux facteurs de la dégradation des forêts dans la région de l'Adamaoua. Dans un instinct de survie, les populations riveraines exercent une forte pression sur les forêts, ce qui contribue à la dégradation de la couche d'ozone. L'exposé présenté le 15 avril 2014 à Ngaoundéré par Tchouassi Wansi, cadre chargé des aspects socio-environnementaux au PNDP aux 21 maires de l'Adamaoua venus chercher les voies et moyens devant permettre de réduire le phénomène de destruction et de dégradation des forêts les a édifiés dans ce sens. Cette rencontre était une initiative du Programme national de développement participatif (PNDP) qui, depuis quelques années est à la recherche des voies et moyens permettant d'amortir la pression que les populations exercent sur les forêts. C' c'est d'ailleurs dans ce sens que cette structure vient de mobiliser des moyens financiers issus du deuxième C2D. Ce volet de financement est dénommé "REDD plus", et s'occupe de la lutte contre la déforestation, la dégradation, la conservation des forêts pour que celles-ci soient gérées de façon durable. C'est donc cette aubaine que veulent saisir les maires de l'Adamaoua. Certes, certes région n'est pas la seule concernée par la destruction de la couverture végétale, puisque le problème des changements climatiques affecte le monde tout entier. C'est d'ailleurs fort de cela que le PNDP se propose de mettre des fonds à la disposition des communes ou groupes de communes du Cameroun pour le financement de leurs projets allant dans le sens de la lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts.

Les maires sont libres de choisir les projets qui peuvent aider leurs populations: la fertilisation des sols à travers le développement des techniques agricoles, la plantation d'arbres, la maîtrise d'eau, la gestion des aires de transhumance, l'intégration des méthodes de culture et d'élevage sur un même terroir, la vulgarisation et la distribution des foyers améliorés... Et comme le disait Nana Mibo, le maire de Nganha, "la finalité, ce n'est pas l'argent qui viendra, mais c'est la préservation de l'écosystème". Selon les organisateurs de cette rencontre, l'Adamaoua va présenter des dossiers bien riches et le 28 avril prochain est le délai butoir pour le dépôt des dossiers.



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