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Dossier de la Rédaction

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Crise en RCA: les enquêtes des Nations unies se poursuivent

Un coup d’Etat. Un de plus, aurait-on pu dire dans le cas de la République centrafricaine, tant ce pays n’en est pas au premier du genre depuis sa création. Mais celui qui a mis fin à la présidence de François Bozizé en mars 2013, est de ceux font tache dans l’histoire du pays, et même du monde entier. Si l’on en juge par la mobilisation que suscite l’horreur qui a suivi le changement de régime dans ce pays voisin. La Communauté internationale n’est pas restée inactive face à ce drame qui a très vite pris des allures de conflit interreligieux. D’abord les pays de l’Afrique centrale à travers leur force de maintien de la paix, elle-même transformée en Mission de soutien de l’Union africaine pour la Centrafrique (Misca). Elle s’est vu renforcée peu de temps après par la force française « Sangaris ». La recrudescence des violences sur le terrain, malgré l’interposition des éléments de la Misca, environ 6 000 hommes et ceux de l’opération Sangaris n’a pas permis d’arrêter « l’hémorragie ».

Face à la dégradation continue de la situation, certains leaders africains, à l’instar du président de la République du Cameroun, Paul Biya, n’ont pas hésité à appeler les Nations unies à la mise sur pied d’une force de maintien de la paix en Rca. Le 10 avril 2014, l’Onu, à l’unanimité des quinze membres du Conseil de sécurité, a autorisé le déploiement de près de 12 000 casques bleus en Rca dans le cadre de Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Rca (Minusca). La Minusca prendra le 15 septembre 2014, la relève de la Misca et va se déployer aux côtés des forces françaises. Il s’agira de la 3e opération d’envergure mise sur pied par les Nations unies après celles de la République démocratique du Congo et du Darfour.

Une dégradation de la situation dans le pays qui est allée de pair avec de multiples violations des droits de l’homme. D’où la création en janvier dernier par les Nations unies de la Commission internationale d’enquête sur la violation des droits de l’homme en Rca. Elle est chargée pendant un an, d’enquêter sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013 dans ce pays et de traquer les responsables. Composée de trois membres et présidée par l’avocat camerounais, Bernard Acho Muna, celle-ci est à pied d’œuvre sur le terrain depuis plus d’un mois. Face à la situation qui prévaut à Bangui et dans les zones déjà visitées, l’un des membres a d’ailleurs dû jeter l’éponge. Il s’agit de l’ancien ministre mexicain des Affaires étrangères Jorge Castaneda. Ce qui n’empêchera pas la Commission de présenter son rapport préliminaire au Conseil de sécurité des Nations unies en juin prochain, comme s’est voulu rassurant, son président de passage au Cameroun.


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