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Dossier de la Rédaction

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Les problèmes à surveiller

 Insécurité, risque d’épidémie, difficile cohabitation avec les populations locales sont les risques présentés par le flux de réfugiés.

La menace sécuritaire

Les nombreux réfugiés qui trouvent asile au Cameroun viennent des pays en proie à des conflits armés, qu’il s’agisse de ceux recensés dans la région de l’Est, dans l’Adamaoua ou dans le Sud-Ouest. Certains parmi eux arrivent parfois armés et profitent du caractère poreux des frontières entre nos Etats pour s’infiltrer. Depuis le début de la crise en République centrafricaine, et selon des informations communiquées par Mme Ndeye Ndour, représentante du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) au Cameroun, lors de la seconde réunion du Comité interministériel ad-hoc chargé de la gestion des situations d’urgence concernant les réfugiés, ce sont entre 6 000 et 10 000 personnes qui sont reçues chaque semaine au Cameroun. Il s’agit- là de personnes qui rentrent par les canaux officiels, et qui sont soumises aux différents contrôles imposés pour la circonstance, afin de mettre hors d’état de nuire celles qui entreraient en territoire camerounais avec des armes. Quid de celles qui utilisent les nombreuses voies non-contrôlées. Il faut pour cela saluer l’action des autorités camerounaises qui, au-delà de la création du Comité interministériel signalé plus haut, ont procédé à un renforcement du dispositif sécuritaire sur le terrain, afin de circonscrire les différentes menaces qui pourraient se présenter.

 

Difficile cohabitation avec les habitants

2 janvier 2014 à Guiwa-Yangamo, petit village situé à une centaine de kilomètres de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est, et qui accueille plus de 1 500 réfugiés centrafricains installés sur un site dont les aménagements définitifs se poursuivent, deux responsables du Hcr sont pris en otage. C’est l’épilogue de la tension déjà très vive entre les populations locales et les réfugiés centrafricains. Les premiers ne supportant plus les agissements de leurs hôtes. Les négociations entamées par les responsables du Hcr avec des réfugiés qui exigeaient des cartes de réfugiés qui leur permettraient de se déplacer à travers le Cameroun vont aboutir à la séquestration des fonctionnaires des Nations unies. Ils seront contraints de passer trois nuits entières à la belle étoile. Les négociations menées par les autorités administratives locales, jusqu’au préfet du département du Lom-et-Djerem, ont été vaines. Les deux otages n’eurent leur salut que grâce à l’intervention énergique des éléments des forces de défense et de sécurité du Cameroun. Une situation qui n’était pourtant pas la première du genre et qui s’ajoutait à un ensemble d’autres griefs des populations locales à l’endroit des réfugiés. Certains hommes s’étaient, en effet, plaints de « l’enlèvement » de leurs femmes par leurs hôtes.

 Au-delà de ces quelques cas anecdotiques, c’est de la difficile cohabitation entre les populations locales et celles venues des pays en conflit qu’il est question.


Les risques d’épidémie

Un cas de choléra a récemment été détecté chez un réfugié centrafricain dans l’un des camps d’accueil installé dans la localité de Touboro, département du Mayo-Rey, région du Nord. Celui-ci a immédiatement été pris en charge par les autorités sanitaires locales. Lors d’un récent point de presse à Yaoundé, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a indiqué que tous les réfugiés enregistrés sur notre territoire par les responsables du Hcr et autres organismes du système des Nations unies, sont immédiatement pris en charge sur le plan sanitaire par les autorités compétentes. A titre préventif, ce sont des milliers de kits de santé que les responsables du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) qui ont été apprêtés pour l’accueil de ces personnes sur le territoire camerounais. Mais parmi les autres besoins urgents sur les sites d’accueil des réfugiés, il y a la construction de points d’eau potable, des latrines…

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