Le problème au cœur d’une formation sous-régionale ouverte récemment à Douala.

35% de pertes post-capture en moyenne dans la sous-région Cemac. Chiffre donné par le directeur des Pêches, de l’Aquaculture et des Industries halieutiques au Minepia, Dr Belal Emma, à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités des manipulateurs de poisson (pêcheurs, transformateurs, commerçants…), organisé il y a peu à Douala, et réunissant une trentaine d’apprenantes venues de la Rca, du Tchad et du Cameroun. La formation, initiée par la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha, institution spécialisée de la Cemac basée à N’Djamena), visait à améliorer l’offre en poisson – qualité et quantité – et contribuer ainsi à la sécurité alimentaire dans la sous-région.

Les participantes ont appris de nouvelles méthodes de conservation, de manipulation, et d’hygiène personnelle. A ce sujet, le Dr Belal a souligné que les maladies liées à la mauvaise qualité du poisson restent préoccupantes. Il a également été question de normes au cours de la formation, les organisateurs caressant l’espoir de voir le poisson de la sous-région se vendre au-delà de ses frontières. L’atelier était le troisième du genre, après celui de N’Djamena en décembre 2010, et de Pointe Noire en juillet 2011. Il s’est tenu en présence notamment du secrétaire exécutif de la Cebevirha, Dieudonné Kissékiaou.