Le Global Water Partnership forme des responsables sur la question depuis lundi à Douala.

Que ferons-nous s’il n’y a plus d’eau ? « On prendra de la bière ». Un séminariste a choisi de répondre par la plaisanterie à la question de départ du modérateur. Pourtant, les participants à l’atelier ouvert madi à Douala savent que l’enjeu est de taille. La question est sérieuse. D’où la formation lancée ce 22 avril par le Global Water Partnership (Gwp, Partenariat mondial de l’eau) à destination de responsables de diverses administrations. Il est question, pendant quatre jours, de renforcer leurs capacités « pour la sécurité en eau et la résilience climatique ». Cette dernière expression étant entendue comme la capacité des populations à résister aux aléas dus aux changements climatiques.

Selon Hyacinth Banseka, chargé de programme à Gwp, il est question de promouvoir l’eau comme élément clé du développement durable, et de contribuer à l’adaptation au changement climatique pour la croissance économique et la sécurité humaine. C’est là le but du Programme Eau, Climat et Développement, qui a été présenté en ouverture d’atelier. Cet outil du Conseil des ministres africains de l’Eau vise aussi à aider les pays à s’adapter à un nouveau régime climatique, grâce à une augmentation des investissements en faveur de la sécurité en eau.

Les participants plancheront également sur la gestion intégrée des ressources en eau, la bonne gouvernance, la mise en œuvre des politiques sur le terrain, les méthodes d’évaluation des impacts, de l’adaptation et de la vulnérabilité au changement climatique, etc. L’ouverture de l’atelier a été présidée par Colette Booto A Ngon, présidente de Gwp-Cameroun, en présence notamment de Jean-Pierre Bidjoka, président Gwp-Afrique centrale.