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Dossier de la Rédaction

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Le plan de sécurité du Golfe de Guinée se construit

Yaoundé accueille les travaux préparatoires du Centre interrégional de coordination.

C’est la première séquence du plan général de travail du groupe inter-régional découlant du sommet sur la sécurité et la sûreté dans le golfe de Guinée de Yaoundé qui a commencé mardi. A deux pas du palais des Congrès de Yaoundé où les chefs d’Etat d’Afrique centrale et occidentale avaient décidé de cette riposte en juin 2013, des experts se sont à nouveau réunis. L’emploi du temps de leurs quatre journées d’activité est organisé autour de la conception du Centre inter-régional de coordination (CIC) que le Cameroun abritera.

C’est à partir de ce centre que les Etats et organisations internationales qui veulent garantir la paix au large et sur les terres du golfe de Guinée vont déployer leur action commune. Sept exigences séparent l’idée de cet outil sécuritaire de son entrée en fonction. La réunion de Yaoundé devra précisément élaborer un règlement intérieur de l’organe d’orientation de l’initiative et recenser des moyens de la financer. Les textes organiques du CIC, tout comme le futur accord de siège, une feuille de route biennale sont aussi sur la table…

L’ensemble des propositions qui vont sortir du brain-trust est attendu à la prochaine réunion du conseil de sécurité de l’Onu en mai prochain. Avant d’y être, un message du secrétaire général de l’Onu a souligné les trois capacités attendues de la riposte : surveillance (mutualisation des moyens) ; analyse (mise en commun des informations recueillies) et intervention adaptée et durable, à l’image du BIR camerounais.

Pour l’une ou l’autre de ces tâches, a indiqué Edgard Alain Mebe Ngo’o, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), le Cameroun a apprêté des suggestions techniques. Ajoutées à celles des autres experts venus de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), de la Commission du golfe de Guinée et de partenaires occidentaux, elles seront une « modeste contribution », base de travail possible, a encore estimé M. Mebe Ngo’o.

Toutefois, a-t-il souligné, l’assemblée de techniciens de haut vol en matière de sécurité ne devra pas être sobre dans ses avis, ni économe dans son effort de réflexion. Car, « le défi est immense », a ajouté le Mindef  paraphrasant au chef de l’Etat camerounais, Paul Biya. Même si les statistiques indiquent que le phénomène d’insécurité redouté a reculé au cours des derniers mois.

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