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Dossier de la Rédaction

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Le travail a repris dans les hôpitaux publics

Le mot d’ordre de grève a été suspendu au terme de 11 heures de négociations mardi.

15 jours. C’est le délai dont disposent les responsables de ministères et d’hôpitaux publics pour exécuter les décisions prises lors de la rencontre entre le ministre de la Santé publique (Minsanté), le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), les représentants des ministres des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale et les syndicats Synpems et Cap/Santé, faute de quoi la grève dans les hôpitaux publics sera reprise. Après plus de 11 heures de négociation mardi, les participants ont adopté des solutions consensuelles devant maintenir le calme dans les formations sanitaires publiques. Il s’agit de la mise en place d’un groupe de travail élargi pour l’allocation des primes et quotes-parts à tous les personnels de santé, de la mise en œuvre du plan de recrutement du Minsanté pour combler les besoins en personnels dans les hôpitaux publics. Le Minsanté a également instruit aux directeurs généraux d’hôpitaux de 1ère catégorie de présenter un plan d’apurement des arriérés de quotes-parts et d’avancement. S’agissant du cas particulier du Centre hospitalier universitaire (CHU), il a été convenu de débuter le paiement, à hauteur de 25% par mois, des droits des personnels licenciés, et de continuer le plaidoyer pour l’harmonisation de l’âge de départ en retraite.

En dépit de ces résolutions, la matinée était aigre-douce hier à l’Hôpital central de Yaoundé. Une vingtaine d’employés insatisfaits brandissaient des morceaux de cartons où ils ont couché leurs principales indignations : « Cinq ans déjà sans avancement », « Un infirmier pour 50 malades », « 12 heures de travail par jour pour quelle rémunération ? ». Après avoir poussé plusieurs coups de sifflet avec ses collègues, Dorothée Madjoukouo, vacataire depuis 12 ans a fait entendre ses revendications : « Nous travaillons sans salaire. Même après la contractualisation faite en 2010, personne n’a jusqu’à présent perçu de primes.»

Il aura fallu une autre réunion en mi-journée, en présence du directeur de l’Hôpital central et du personnel médical pour apaiser les tensions. Le président du Syndicat national des personnels médicaux sanitaires (Synpems), M. Balla Balla a expliqué : « Il était question de faire apprécier à la base, les négociations que nous avons eues à faire hier et de les appeler à s’occuper des malades.» Toutefois, les syndicalistes assurent que si rien n’est fait, ils vont réactualiser le mot d’ordre d’arrêt de travail dans les hôpitaux publics daté du 9 avril.

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