Le directeur de Coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères reçu au Minrex et au Mindef.
Un détail aura frappé dans les deux entretiens qu’a eu mercredi matin, au ministère des Relations extérieures et au ministère de la Défense, le vice-amiral d’escadre Marin Gillier, directeur de Coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères. Leur longueur. Un peu plus d’une heure de part et d’autre. C’est avec le ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo que l’officier général français a eu son premier entretien. « Je suis aujourd’hui au Cameroun parce que c’est un des trois pays avec lesquels nous avons la coopération la plus large, la plus dense dans le monde entier », a-t-il indiqué, saluant au passage la solidité et la stabilité des institutions camerounaises, mais surtout la volonté affichée par les autorités camerounaises « de s’investir au plan international au profit de la stabilité régionale. »
Avec le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, le vice-amiral d’escadre Marin Gillier a indiqué avoir parlé de la coopération bilatérale. « C’est important de venir s’entretenir régulièrement pour savoir ce qui marche très bien, ce qu’il faut peut être réorienté en fonction de l’évolution de la situation internationale. » Il a salué les efforts menés dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime avec la tenue à Yaoundé l’année dernière du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Ceeac, de la Cedeao et de la Cgg sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée. Le Centre interrégional de coordination, dont les travaux préparatoires à la mise en place se tiennent en ce moment dans la capitale. Le directeur de Coopération de sécurité et de défense du ministère Français des Affaires étrangères a par ailleurs salué l’action que mènent le Cameroun et la France, en vue d’un retour à la stabilité en République centrafricaine. Après le Mindef, il a également eu des échanges avec le secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie, Jean Baptiste Bokam et avec le général de corps d’armée, chef d’état-major des armées, René Claude Meka.
