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Dossier de la Rédaction

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Nguini Effa indexe UBA dans l'Affaire Scdp

L’accusé estime que la banque aurait dû se rendre compte des irrégularités du chèque, le signaler et renvoyer le document à qui de droit.

Deux sujets à l’ordre du jour au cours de l’audience de mercredi dans l’affaire Etat du Cameroun Scdp contre Jean Baptiste Nguini Effa. Le payement de 9 millions F à la société Cote plus tôt qu’à Icram, prestataire de service à la Scdp et de décaissement d’une somme de 30 millions de F à la banque UBA sur la base d’un ordre de virement frauduleux. L’audience s’est ouverte par l’examination in chief. Pour démontrer l’innocence de son client, Me Abah Fouda, conseil de l’accusé est revenu sur la nomination de son client à la Scdp, la forme juridique et le fonctionnement de la structure sous l’égide de son client.

Au sujet des accusations formulées contre lui, Jean Baptiste Nguini Effa se veut formel. Sa responsabilité ne saurait être engagée en aucun cas. Concernant le premier point, l’accusé argue que Cote devenu par la suite Icram, est  la société détentrice du contrat. Par ailleurs, elle a gardé la même personnalité juridique. De ce fait, le payement à l’une ou l’autre société ne change pas la destination des fonds. Par ailleurs, Jean Baptiste Nguini Effa estime qu’un document de cette nature connaît l’approbation de plusieurs autres responsables que lui, notamment le directeur administratif et financier avant d’être déposé à la banque il rappelle la responsabilité juridique de Uba : « la banque aurait dû se rendre compte des éléments de falsification contenus dans le dossier et le rejeter. Au lieu de décaisser les 30 millions ». Une somme dérisoire d’après Jean Baptiste Nguini Effa : « Comment est ce que le Tcs peut penser qu’un directeur général de ma trempe, qui gère autant de milliards peut s’abaisser à falsifier un document pour n’en obtenir qu’une trentaine de millions ? », s’est-il offusqué.

Des arguments rejetés en bloc par Me Alain Nguini, avocat de la Scdp. Durant la cross-examination, il a démontré la responsabilité administrative de Nguini Effa, Dg de la Scdp dans les actions entreprises par sa structure. Pour lui, il ne fait aucun doute que des documents ont été manipulés dans le but de prélever inégalement des fonds. D’après lui, la falsification d’un document peut passer inaperçue étant donné la réputation de la société. Pour justifier l’accusation de détournement en coaction de 70 millions de F qui pèse sur l’ex Dg de la Scdp, Me Alain Nguini a brandi une lettre ordonnant le virement de 15 millions de F adressée à la secrétaire de Nguini Effa et qui ne figure pas dans le dossier porté au Tcs. Le président du tribunal a ordonné le renvoi de l’affaire au 8 mai prochain, pour la suite de la cross-examination de l’accusé.


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