Le ministre des Arts et de la Culture a présidé mercredi à Yaoundé la cérémonie de la journée mondiale.
Mercredi 23 avril, le Cameroun s’est joint à la communauté internationale pour célébrer le livre et le droit d’auteur. A Yaoundé, la centrale de lecture publique a accueilli les manifestations marquant cette journée. Elles étaient présidées par le ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna. Le thème de cette journée mondiale du livre et du droit d’auteur de l’édition 2014, choisi par l’Unesco est assez parlant. « Affichez-vous avec votre livre ». Une occasion pour la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova de demander à chacun de porter fièrement un livre partout où il va, au travail, dans le transport en commun, au restaurant… « Parlez des livres que vous aimez, faites connaître vos auteurs favoris, profitez de cette journée pour acheter un livre », précise la directrice de l’Unesco dans son message. Mais ce message semble ne pas bien passer au Cameroun. Selon le Minac, les Camerounais ne lisent pas trop d’où son invitation à plus de lecture. « Le gouvernement camerounais accorde une bonne place dans le développement du livre qui est un véritable artisan de la paix sociale, des dynamiques de développement intégral de l’homme et d’émergence. Il (le gouvernement) ne ménagera aucun effort en vue du soutien à la création littéraire et à la diffusion du livre », a souligné Ama Tutu Muna.
La 19e édition de la journée mondiale du livre a donc permis au ministère des Arts et la Culture et à ces partenaires nationaux et internationaux de montrer combien le livre et tous ceux qui en écrivent et en produisent doivent être protégés. De ce fait, l’Unesco est à la pointe des nouveaux débats sur la dématérialisation des livres et les droits d’auteurs. Pour revenir sur le tumultueux sujet du droit d’auteur au Cameroun, des projets ont été relevés. Au Minac, on annonce des formations en matière des droits d’auteurs car pour le ministre, le sujet est encore mal compris.
