Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

On revisite l’accord de défense de 2009 France-Cameroun

La première réunion du Comité de suivi a eu lieu jeudi à Yaoundé sous la présidence du Mindef et de l’ambassadrice de France.

Aucun nuage dans le ciel des relations entre la France et le Cameroun. Même pas dans le domaine militaire. Le vice amiral d’escadre Marin Gillier, directeur de la Coopération de défense et de sécurité au ministère français des Affaires étrangères s’est voulu rassurant jeudi à la fin des travaux de la première session du Comité de suivi de l’Accord entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement français instituant un partenariat de défense, signé le 21 mai 2009. S’exprimant au nom des parties camerounaise et française à la fin des travaux, l’officier général français a relevé une convergence des vues au cours des échanges. « On n’a pas connu un seul domaine où nous nous sommes affrontés. Il a fallu discuter un peu pour cerner plus précisément les demandes. Cela s’est passé dans une ambiance de franche amitié », a-t-il indiqué. En ouvrant les travaux quelques heures auparavant dans la salle des actes de son département ministériel, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o a salué la franche coopération entre le Cameroun et la France dans le domaine des échanges militaires. « La coopération de défense entre la France et le Cameroun est excellente, à l’image même des excellentes relations d’amitié et de fructueuses coopération qui unissent nos deux pays. » Une coopération qui, à son avis, doit continuer à s’améliorer. Ce qui est le cas des quatre conventions arrivées à terme et qui nécessitent un renouvellement. D’où la tenue des premiers travaux du Comité de suivi.

Le Mindef a ainsi salué la signature de cet accord intervenue le 21 mai 2009, à l’occasion de la visite au Cameroun de l’ancien Premier ministre français, François Fillon, et ratifié en 2012 par le parlement camerounais. Un accord qui a déjà produit de nombreux résultats. Il a notamment relevé pour cela, « la possibilité donnée à de nombreux officiers et militaires camerounais d’acquérir des expertises pointues et variées qui contribuent aujourd’hui au rayonnement des armées et de la gendarmerie camerounaises. » Une coopération qui s’est en outre, traduite par la mise à disposition de coopérants permanents, l’attribution d’une aide logistique directe, le soutien aux écoles de formation au Cameroun comme l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (Esig), l’Ecole d’état-major (Eem), l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces)… La rencontre d’hier à Yaoundé a permis aux deux pays de repartir sur de nouvelles bases, a indiqué le ministre Edgard Alain Mebe Ngo’o. A sa suite, l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon, a salué un accord qui le premier du genre entre la France et un Etat africain en matière de défense. Elle a relevé, pour s’en féliciter, la volonté des dirigeants africains de développer leurs propres capacités de réaction aux crises, avant de confirmer l’attachement de la France au développement des capacités africaines de maintien de la paix. La rencontre d’hier a laissé entrevoir une convergence des points de vue sur les différentes questions abordées pendant les travaux.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière