Ce pays veut s’inspirer du modèle camerounais pour intégrer des femmes au sein de la gendarmerie, selon Paul Koffi Koffi.
Le renforcement des échanges entre les écoles de formation militaire du Cameroun et de la Côte d’Ivoire et la volonté affirmée pour ce dernier pays de s’inspirer du modèle camerounais pour intégrer des femmes au sein de la gendarmerie ivoirienne qui n’en compte pas encore. Voilà deux des principales préoccupations à l’ordre du jour de l’entretien hier matin au ministère de la Défense entre Edgard Alain Mebe Ngo’o et le ministre délégué auprès du président de la République de Côte d’ivoire, chargé de la Défense. Paul Koffi Koffi est en visite dans notre pays depuis avant-hier. Il a notamment indiqué à la fin de l’entretien avec son homologue camerounais, la volonté des autorités de son pays de voir accroître le nombre d’officiers ivoiriens qui viennent se former au Cameroun. On en trouve principalement à l’Ecole internationale de guerre de Yaoundé (Esig), à l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) basée à Awaé dans le département de la Mefou-et-Afamba. De même, a-t-il indiqué, on devrait connaître une augmentation du nombre de Camerounais admis au sein de l’Ecole militaire préparatoire ivoirienne. Jeudi après-midi, le ministre ivoirien et sa suite ont eu une séance de travail à l’état-major des armées.
Cette visite arrive à la suite de celle effectuée en Côte d’ivoire l’année dernier par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense. Visite au cours de laquelle, outre de nombreux contacts avec les autorités militaires ivoiriennes, Edgard Alain Mebe Ngo’o avait remis au président Alassane Ouattara un message de son homologue camerounais, le président Paul Biya. Le ministre Paul Koffi Koffi entame vendredi la visite d’un certain nombre de structures du ministère de la Défense. Parmi celles-ci, l’Ecole militaire interarmées (Emia), l’Esig, l’Eiforces et la base logistique des Bataillons d’intervention rapide (Bir) à Man O War Bay par Limbe. Dans le cadre des discussions sur l’intégration des femmes dans la gendarmerie en Côte d’ivoire, il est accompagné de la générale de brigade Kouame Akissi, la première femme à occuper ce grade dans son pays.
