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Dossier de la Rédaction

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Cours de citoyenneté à Mbalmayo

Une école populaire itinérante y a ouvert jeudi trois journées de formation.

Que faire ? La fameuse question, sur l’attitude que nombre de citoyens adoptent au Cameroun, face aux problèmes nationaux et même africains liés à la gestion de la cité, a trouvé un début de réponse dans le cours inaugural d’un atelier de formation qui s’est ouvert jeudi à Mbalmayo. Le minimum est de connaître les règles et les valeurs qui fondent l’Etat et s’engager à faire partie de ceux qui respectent la loi au lieu de la violer. C’est Jean-Emmanuel Pondi, le président du conseil scientifique de l’Ecole  citoyenne et politique de Yaoundé (Ecpy), organisatrice de cette rencontre éducative, qui a ainsi tracé le canevas qui guidera ces trois journées de travail et bien après.

En quittant ses auditeurs, le professeur Pondi a par ailleurs insisté sur la nécessité de simplifier l’apprentissage ouvert pour en faire un lieu d’éclosion des expressions et un abreuvoir pour ceux qui veulent être des citoyens. Aucune question ne devrait paraître saugrenue et les explications des encadreurs tout au moins accessibles. Une manière de traduire dans les faits l’esprit de la saison éducative ouverte pour l’année 2014 par l’Ecpy. Selon Vincent de Paul Emah Etoundi, le président de son bureau exécutif, l’école s’intéresse cette année aux gens ordinaires après avoir visé les politiques.

Les soixante membres des « classes foraines » inaugurées à Mbalmayo sont donc des pionniers qui précèderont d’autres personnes qui se sentent l’âme de leader ou de candidats à la citoyenneté. La première leçon de ces cours a en effet relevé combien en la matière, le citoyen est un volontaire méritant. Un individu qui choisit de ne pas baisser les bras face à la corruption, aux discriminations ; là où beaucoup se laissent aller, se contentant d’attendre que les choses changent naturellement.

Le deuxième adjoint au préfet du Nyong-et-So’o, Philippe Junior Pokossy, ne pouvait dès lors qu’encourager cette forme d’université populaire qui épouse « les grandes orientations gouvernementales en matière de gestion de la chose publique ».

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