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Dossier de la Rédaction

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Les petits pas de l’interdiction des emballages plastiques non-biodégradables

Avec l’entrée en vigueur du texte y relatif jeudi, quelques commerçants s’arriment.

Jeudi au marché central de Yaoundé, une cliente s’est vue livrer ses poulets nettoyés sans emballages plastiques. Etonnée de cette nouvelle livraison, le vendeur lui répond : « Vous n’êtes pas au courant qu’à partir d’aujourd’hui on ne doit plus utiliser ce type d’emballage? Débrouillez-vous !». Heureusement, qu’elle disposait d’un sac à provisions qui est venu à sa rescousse. Dans un autre espace commercial, c’est Lucie M., cadre dans une entreprise, qui s’est arrêtée dans la boutique d’une station d’essence afin de s’offrir un rafraîchissant pour étancher sa soif. Mais, elle est surprise qu’on lui remette sa commande sans l’envelopper dans un conditionnement comme à l’accoutumée. C’est avec insistance que la gérante finit par rouler la bouteille de jus gazeux dans un papier journal. « Regardez l’affiche autocollante apposée sur la table. Il est écrit que, c’est désormais interdit de servir à nos clients des produits emballés avec ce type de plastique dès aujourd’hui. Le patron nous a demandé de les retirer afin d’éviter des sanctions. En attendant, on se débrouille comme on peut », explique la gérante. Avec l’entrée en vigueur du texte interdisant l’utilisation d’emballages plastiques non-biodégradables hier, quelques commerçants essayent de s’arrimer à la nouvelle donne.

Par contre, certains entêtés continuent de s’en servir en attendant de voir qu’elle est la sanction qui leur serait infligée. La preuve, dans plusieurs établissements de commerce général au marché Mvog-Atangana Mballa, les emballages plastiques non-biodégradables sont toujours visibles. David K., commerçant, dispose toujours de son stock. « Je n’ai pas d’autres types d’emballages pour l’instant. Il faut qu’on nous dise où trouver les nouveaux emballages. Nous sommes d’accord sur l’interdiction, mais que doit-on faire puisqu’on ne peut pas emballer du sel dans du carton ou des feuilles séchées », ajoute-t-il. Ici comme dans les autres marchés de Yaoundé, les emballages plastiques non-biodégradables continuent d’être accrochés devant les étals. Même les vendeurs ambulants conscients de l’interdiction continuent tout de même de les vendre. Les ménagères, elles, restent encore accrochées au plastique et attendent de voir pour croire que l’interdiction est réelle. « Les nouveaux emballages ne sont pas pratiques surtout en saison de pluie parce qu’avec des sacs en carton ou en tissu, les produits achetés vont être mouillés. Avec le panier, c’est plus encombrant dans la mesure où, même vide, il pèse contrairement à l’emballage plastique qui n’est pas gênant. Il faut qu’on nous propose des emballages plus faciles à transporter », suggère une ménagère. En attendant, les contrôles vont démarrer dès ce jour dans toutes les régions.

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