Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Dédicace: et si on parlait du mariage…

Le sujet débattu mardi à l’Ifc-Douala, lors de la présentation du roman « Cœur blessé ».

Le mariage va-t-il finalement disparaître ? Pourquoi apparaît-il aussi fragilisé de nos jours ? A qui la faute, aux hommes ou aux femmes ? Ces questions et bien d’autres étaient dans les esprits et sur les lèvres mardi dernier à l’Institut français antenne de Douala, à l’occasion de la dédicace du roman « Cœur blessé » de Séraphin Deffo Deffo. L’œuvre, sortie des presses de la Sopecam, en était à sa deuxième dédicace dans la ville, après celle organisée en juin 2013 au Gicam, mais ne cesse de susciter des débats.

« Le mariage, on y va de moins en moins, on y va un peu plus tard, et on ne tarde pas à en sortir quand l’occasion se présente », lâche l’auteur, bille en tête. Evidemment, tout le monde n’est pas d’accord dans la salle. Il y a des mariages qui durent longtemps, estime tel ou tel intervenant. Mais d’autres questions fusent du coup. S’il y a toujours des mariages, pour quelles raisons sont-ils contractés ? Se marier parce qu’on est amoureux peut se comprendre. Mais Séraphin Deffo Deffo – qui dit avoir écrit parce qu’il a vu « de plus en plus de personnes mariées se séparer » – en remet une couche : la flamme d’amour du départ finit par s’éteindre. Ou, du moins, par baisser d’intensité.

Et justement, dans l’ouvrage d’environ 190 pages, l’auteur nous entraîne dans la vie d’un couple dont l’intensité de la flamme amoureuse s’est étiolée progressivement. Voire inexorablement. Qui a « organisé » cette flétrissure ? Disons que le poison de l’infidélité s’est insinué dans un mariage vieux de vingt ans. Après ça, bien sûr, tout peut arriver. Surtout si le mari infidèle (eh, oui ! c’est la faute de l’homme, ce coup-ci) est vu en mauvaise posture. Et si ensuite un jeune médecin entre en scène, suscitant l’intérêt de madame…

Quel couple peut se croire à l’abri d’une mésaventure ? Faut-il pour autant désespérer ? Peut-être pas. Si beau qu’il soit, l’amour doit être soutenu par « des valeurs intrinsèques », selon l’expression de Deffo Deffo. Très utile pour le moment où les conjoints seront remis de leur coup de foudre. « Quand on atterrit » et découvre que l’autre n’est pas si parfait que ça, quand l’amour fou a cessé de rendre aveugle, il faut que la patience, la compréhension, l’indulgence et bien d’autres qualités entrent en scène. Pour que le mariage ne quitte pas la scène.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière