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Dossier de la Rédaction

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Emballages plastiques: Contrôle intensif à Douala

La délégation régionale du Minepded est à pied d’œuvre pour faire respecter l’interdiction.

Novita, une unité de production d’emballage plastique qu’il faut chercher longtemps à Makepe-Missoke. Aucune plaque d’identification. N’empêche, l’équipe chargée de couvrir cette zone pour la délégation régionale du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded) finit par trouver son chemin. Ce mardi 29 avril 2014, c’est la première étape du programme du groupe conduit par Dieudonné Mbogning, chef service Développement durable pour le Minepded dans le Littoral. Comme les deux autres équipes, ils sont sur le terrain à Douala depuis vendredi dernier dans le cadre de la mission nationale de contrôle de la conformité des emballages, qui découle des instructions du ministre Hele Pierre. Au lendemain de l’entrée en vigueur le 24 avril de l’interdiction des emballages plastiques de 60 microns et moins.

Hier, il était donc question de se rendre chez les producteurs. Et contrairement à leur clientèle, boulangeries, supermarchés, poissonneries, stations-service, pharmacies, distributeurs… où des stocks ont été saisis vendredi et samedi, les fabricants dans l’ensemble ont pris des mesures pour ne pas être surpris. A Novita, où la seule machine qui tourne dans la section des 60 microns et moins est une broyeuse, le responsable affirme avoir arrêté la production de cette catégorie d’emballage depuis un mois. Chez Ok-Plast pour l’équipe de Bonabéri, on déclare que l’arrêt de la production des sachets grand public a eu lieu il y a deux mois. En ce qui concerne les rouleaux présents, les responsables expliquent que c’est du semi-fini qui va être recyclé et réutilisé pour du plastique de plus grande épaisseur.

Et déjà, au Minepded, en attendant le premier bilan des descentes, on veut lever l’équivoque : « biodégradable ou non, on ne veut pas voir d’emballage plastique inférieur ou égal à 60 microns », précise Dieudonné Mbogning. Il était aussi question pour les équipes sur le terrain de vérifier le marquage : formulation, nom et adresse du fabricant, biodégradabilité ou non. Ceci afin d’assurer la traçabilité du produit.

Ce contrôle intensif sur le terrain a eu pour effet de créer une pénurie de sachets d’emballage dans plusieurs supermarchés et autres boulangeries ce week-end, au grand dam des clients. Exemple samedi dernier de cette dame qui à Casino, du côté de Bonapriso, une fois ses achats effectués à hauteur de 21 000F, s’est retrouvée sans emballage pour transporter sa lourde cargaison.



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