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Dossier de la Rédaction

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Du plantain camerounais pour le Congo

Le ministre congolais de la Recherche scientifique et de l’Innovation technique était au Carbap le 29 avril.

L’hybride Carbap 969 est une variété de plantain issue d’un croisement. Elle résiste aux nématodes et aux charançons, ennemis redoutables de cette culture. L’hybride 568 est également résistant, mais en plus précoce. Ces variétés et bien d’autres ont été présentées le mardi 29 avril dernier à Bruno Jean Richard Itoua, ministre congolais de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, en visite de travail au Centre africain de recherche sur la banane plantain (Carbap) à Njombe, dans le Moungo.

En présence du ministre Madeleine Tchuinte, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, l’émissaire de Brazzaville a suivi diverses explications sur les avancées de la recherche, les progrès réalisés contre les maladies du plantain par le développement d’espèces plus résistantes, etc. L’ajout de matières organiques, l’ablation de feuilles malades, un bon drainage des champs sont quelques-unes des bonnes pratiques élaborées par les scientifiques du Carbap. Des planteurs locaux en bénéficient déjà, et ce savoir pourrait profiter aux agriculteurs congolais.

« Le plantain est le deuxième produit agricole le plus consommé au Congo après le manioc : environ 30kg/an par habitant », dira Bruno Itoua lors d’une réunion après la visite des champs et des laboratoires. Seulement, l’offre reste faible. Or, relèvera-t-il, l’émergence à laquelle aspirent différents pays africains passe, entre autres choses, par la sécurité alimentaire. En outre, le plantain peut être un produit stratégique en matière d’exportation, une source de devises appréciable. Rappel fait par Madeleine Tchuinte, depuis 2006, le plantain est classé par la Fao comme une culture à haute valeur commerciale.

Mais, beaucoup reste à faire. Selon Michel Ndoumbe Nkeng, directeur par intérim du Carbap, la productivité demeure faible en Afrique centrale : 4 à 7 tonnes à l’hectare par an, alors que les potentialités sont de 30 tonnes à l’hectare. D’après d’autres chiffres donnés par Ndoumbe Nkeng, l’Afrique centrale, c’est 11 millions de tonnes de plantain par an, soit 45% de la production mondiale.

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