Décision prise mercredi lors d’une réunion entre le Pad et les autres acteurs portuaires.

« La guérite principale sera ouverte à partir du 1er mai. Mais ça doit être accompagné de mesures de sécurisation, parce que d’un, il faut un poste de contrôle de douanes. De deux, il faut la gendarmerie, la police. Il faut tous les éléments d’accompagnement pour assurer la sécurité et la sortie des marchandises par cette guérite-là ». Emmanuel Etoundi Oyono, Dg du Port autonome de Douala, annonce la résolution à retenir de la réunion du 30 avril dernier entre les acteurs portuaires. Rencontre tenue dans la salle de conférences du Pad à Bonanjo, avec plusieurs points à l’ordre du jour. Notamment la question de la sécurité au port. Sécurité. Un terme qui pour le Dg doit couvrir quatre axes : « Hommes, infrastructures portuaires, navires qui arrivent au port, marchandises ».

Principal interlocuteur du Dg lors de ces échanges de mercredi, le Groupement professionnel des Acconiers du Cameroun (Gpac). Au sortir de la réunion, il résume : « Il fallait que nous prenions l’assurance des acconiers, en attendant, qu’ils vont assurer un minimum de sécurité complétée donc par celle du port pour que les immigrants clandestins n’atteignent plus les cales des navires. Et que d’un autre côté, il n’y ait pas de trafic de drogue, parce que le port de Douala a été sur la liste de ceux qui font ce genre d’activités illicites. Il était donc question de procéder à des réglages pour qu’on puisse le moment venu avoir une exploitation portuaire en cohérence avec la réglementation de police du port ».

Autre problème évoqué, « les barrières sectorielles qui séparent les zones d’exploitation portuaire de l’accostage et des bandes bord à quai créaient un problème d’extra-portage », a ajouté le Dg du port. Barrières dont Emmanuel Etoundi Oyono a expliqué la présence aux acconiers, liée aux recommandations des garde-côtes américains qui conduisent les opérations de sécurisation du port. Entente donc entre les deux parties, Pad et Gpac, à l’issue de la rencontre : « Que les portes de sortie des acconiers soient directes au lieu que ce soit des zones de contournement ». Une mesure qui devrait faciliter la fluidité de passage des navires, en plus de quelques autres solutions à envisager comme l’enlèvement des épaves, une prévision de l’arrivée des navires, une programmation de l’accostage, etc.