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Ticad V, les conclusions de Yaoundé

Ticad v: les conclusions de yaoundéLa matrice de mise en œuvre du Plan d’action de Yokohama pour la période 2013 – 2017 a été validée lundi.

La première conférence ministérielle de la Ticad V a donc vécu. Une rencontre qui a permis au Japon, aux pays africains et aux autres partenaires au développement de faire le point de la mise en œuvre du Plan d’action de Yokohama de 2013 et des projections sur l’avenir.

De la première séance plénière consacrée à l’« Évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action de Yokohama 2013-2017 », l’on retient de l’intervention du ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida, que son pays a mis en œuvre les engagements pris à la cinquième Ticad. Il a indiqué, à cet effet, qu’en 2013, 3,510 milliards de dollars (environ 1 700 milliards de F) ont déjà été mis à contribution sur un engagement total de 14 milliards de dollars pour l’aide publique au développement, et 2,80 milliards de dollars (environ 1 400 milliards de F) dans le cadre d’autres types d’aides.

La réunion de Yaoundé, co-présidée par le ministre Fumio Kishida et son homologue camerounais, Pierre Moukoko Mbonjo a permis de valider ce qui apparaît comme le document phare de la rencontre à savoir : la matrice de mise en œuvre du Plan d’action de Yokohama 2013-2017. Un document que le Japon, les autres partenaires au développement, à savoir le Pnud, la Banque mondiale, les Nations unies, la Commission de l’Union africaine se sont engagés à mettre en œuvre en apportant leurs contributions respectives pour l’atteinte des résultats attendus. Cette matrice se présente en piliers. Soit six au total comme contenu dans le Plan d’action.

Pour ce qui est de la stimulation de la croissance, il a été reconnu que malgré le ralentissement de l’économie mondiale, l’Afrique subsaharienne a continué d’afficher une croissance qui a frisé les 5% et devrait atteindre les 5,5% en 2015. Toutefois, face à la grande pauvreté et aux profondes inégalités qui subsistent dans de nombreux pays, des efforts doivent être apportés pour l’amélioration des perspectives économiques. Il faut rechercher ici l’accroissement de la part du commerce intra-africain dans les échanges, l’amélioration du climat des affaires…

Le second pilier est l’accélération du développement des infrastructures et le renforcement des capacités. Il est recherché, à ce niveau, l’accroissement du volume des investissements dans le développement des infrastructures, la promotion de la recherche scientifique et des transferts des technologies et l’augmentation du nombre de diplômés universitaires et de stagiaires de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Le troisième pilier de la matrice est consacrée à l’autonomisation des agriculteurs en tant que principaux acteurs économiques. Il a été souligné que l’agriculture est le moteur de l’activité économique privée en Afrique, et de loin la principale source d’emplois et de subsistance. C’est la raison pour laquelle ce pilier apparaît comme un objectif clé dans le processus de la Ticad. Parmi les résultats attendus ici, l’atteinte d’un taux de croissance de 6% dans le secteur agricole tel que fixé dans le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (Pddaa) ; le doublement de la production de riz d’ici à 2018 par rapport à 2008 dans le cadre de la coalition pour le développement de la riziculture en Afrique.

Le 4e pilier vise la promotion d’une croissance durable et solide. Sur ce plan, la Ticad s’engage dans la promotion de la gestion durable des ressources naturelles de l’Afrique. Cinq objectifs sont fixés dans le Plan dont  la réduction du déboisement par le biais d’une meilleure gestion des terres et des forêts ; l’augmentation des investissements dans les programmes d’adaptation  au changement climatique ; l’amélioration de l’accès à l’énergie renouvelable ; l’augmentation du nombre de personnes…

Le 5e pilier prévoit l’édification d’une société inclusive pour la croissance, alors que le dernier concerne la consolidation de la paix, de la stabilité, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Autre document validé, celui portant sur les lignes directrices pour le Rapport d’avancement annuel de la Ticad V.Ticad v: les conclusions de yaoundé

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