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Dossier de la Rédaction

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Le vice-ministre de l’Agriculture du Coopération Cameroun Japon à l’Irad

vice-ministre-agriculture-iradL’accroissement de la production de riz au menu des échanges entre Taku Eto et ses interlocuteurs samedi dernier.

C’est un homme pas du tout dépaysé qui s’est retrouvé, samedi dernier, dans les champs d’expérimentation de l’Institut de recherche agronomique pour le développement (Irad) à Nkolbisson.

M. Taku Eto, vice-ministre japonais de l’Agriculture, de l’Elevage et des Forêts a très vite troqué ses baskets contre des bottes pour descendre dans les pépinières et dans les champs d’expérimentation où des Camerounais, formés pour la circonstance au Japon, s’attelaient au repiquage du riz. C’est même avec un certain amusement qu’il a poussé le motoculteur manuel utilisé ici, indiquant à ses hôtes que ce type d’engin n’est plus d’actualité en matière de développement de l’agriculture, et notamment de la riziculture dans son pays, qui est parmi les grands producteurs de riz au monde. Sous la conduite des responsables de l’Irad, et notamment de son directeur général, Noé Woin, des experts de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), il a parcouru le processus de production du riz en zone irriguée comme c’est le cas à Nkolbisson et à Ngoumou dans la Mefou-et-Akono où il s’est rendu plus tard où est produit du riz pluvial (poussant sur du sol ferme).

M. Taku Eto a rappelé à ses interlocuteurs camerounais que son pays et le nôtre avaient de nombreuses similitudes sur le plan climatique, ce qui, à son avis, devrait faire du Cameroun, un grand producteur de riz. Il faut indiquer que la visite du vice-ministre japonais de l’Agriculture à l’Irad n’était pas fortuite. Le Projet de développement de la riziculture pluviale de plateaux en zone de forêts à pluviométrie bimodale (Proderip) est mené depuis 2011 par la Jica. Trois régions (Centre, Est, Sud) sont visées par ce projet qui a pour objectif majeur, d’augmenter la production du riz pluvial dans lesdites régions. Le projet dispose ainsi de trois bases de multiplication des semences : Yaoundé, Ebolowa et Batouri. Il s’agit à terme d’arriver à une production de 650 000 t de riz blanchi en 2018, soit près de 10 fois la production estimée en 2008. M. Taku Eto est en visite au Cameroun dans le cadre de la tenue à Yaoundé de la première réunion des ministres de la Ticad V.vice-ministre-agriculture-irad

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