Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Des infrastructures pour l’excellence

  L’inauguration lundià Mbankomo près de Yaoundé, du Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF) est un événement à marquer d’une pierre blanche. L’entrée en service officielle de cette infrastructure d’envergure constitue, en effet, un jalon essentiel dans la promotion des potentialités du football africain sur l’échiquier international. Au-delà de la portée purement symbolique, la présence à cette cérémonie de Sepp Blatter, le président de l’instance faîtière du football mondial, est un signe des temps qui témoigne une fois de plus, de la grande sollicitude de la Fifa pour le développement du ballon rond sur notre continent.

Depuis toujours, la pratique du ballon rond en Afrique est tiraillée entre deux facteurs apparemment divergents. D’un côté l’existence d’un vivier peu ordinaire de talents à l’état brut qui ne demandent qu’à s’affiner pour libérer pleinement leurs qualités intrinsèques. De l’autre, l’insuffisance chronique de moyens matériels  ayant empêché jusqu’ici de tirer le meilleur parti des énormes potentialités à mieux valoriser pour répondre aux besoins urgents d’une discipline qui devrait s’affirmer davantage dans le tourbillon d’une mondialisation galopante  n’épargnant aucun secteur d’activité. Malgré les avancées significatives enregistrées jusqu’ici, il reste évident que le retard enregistré par le football africain sur l’Europe et l’Amérique latine est principalement lié au fossé matériel qui existe  entre ces différentes entités. Dans un contexte où la pratique du football de haut niveau est d’abord une affaire de gros moyens, la différence des performances entre les nations et les continents se situe surtout au niveau de la qualité et de la  fonctionnalité des infrastructures qui servent forcément de champs d’expérimentation des conceptions tactiques et des orientations managériales aux structures d’encadrement, elles-mêmes soumises à l’impératif d’une remise à niveau permanente pour être à la hauteur des multiples défis. Au-delà des budgets colossaux, ce qui fait la force des grandes équipes de dimension internationale que nous admirons c’est leur capacité à se doter de terrains d’entraînement, de structures d’hébergement, de salles de musculation et de multiples autres commodités indispensables à la performance.

Grâce à l’action synergique de la Caf et de la Fifa, on peut désormais affirmer avec certitude que l’Afrique veut rattrape progressivement son retard en structures d’encadrement. Le centre d’excellence de Yaoundé est, en effet, la première matérialisation d’un ambitieux projet appelé à se déployer également à Addis-Abeba en Ethiopie et à Dakar au Sénégal. Ce maillage prend en compte la diversité des zones écologiques du continent afin d’acclimater les équipes nationales au gré des circonstances pour mieux les adapter aux conditions météorologiques les plus extrêmes. Même si la vocation du centre d’excellence de Mbankomo est sous-régionale, voire continentale, le Cameroun peut légitimement considérer comme un privilège le fait d’abriter une infrastructure d’envergure aux retombées plus ou moins visibles. Au-delà de la solennité et des flonflons de circonstance, l’inauguration du centre pose le sempiternel problème de la maintenance des équipements et de la viabilité du site en général. Comme son nom l’indique, cette infrastructure doit servir de laboratoire pour la promotion de l’excellence footballistique  en vue de l’éclosion d’un football africain plus conquérant.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière