Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les forces de défense en alerte après l'Attaque de la brigade de Kousseri

Le gouverneur a mobilisé toutes les forces de défense pour retrouver les membres de la secte Boko Haram qui ont tué un gendarme tôt lundi matin

La ville de Kousseri est presque sous couvre-feu depuis lundi matin. Les forces de sécurité, tous corps confondus sont mobilisés pour la recherche des assaillants qui ont attaqué tôt lundi matin la brigade de gendarmerie de la ville. Pour l’heure, il faut désormais montrer patte blanche pour circuler dans la ville. Les voitures, motos et maisons sont étroitement inspectées par les patrouilles mixtes. Cette battue a été organisée à la suite de l’attaque de la brigade de gendarmerie de Kousseri par un groupe d’assaillants non-identifiés. Selon le film de l’événement que tente de retracer le préfet du département du Logone et Chari, Albert Mekondane Obonou, cette attaque survient un peu plus de 24 h après l’interpellation (samedi) dans la localité de Zigue (arrondissement de Waza) de deux individus circulant à bord d’une voiture banalisée de marque 504 Peugeot par les éléments du 34e bataillon d’infanterie motorisée (BIM) basé à Kousseri.

L’état du véhicule et le profil des occupants attirent la curiosité des  militaires qui décident d’effectuer un contrôle plus approfondi de l’équipée. Pendant qu’ils passent le véhicule en revue, ils découvrent en dessous, une roue aux formes peu ordinaires. Ils décident de la détacher pour y voir de près. Le pot- aux- roses est ainsi découvert. Dans cette fameuse roue de secours, 1 449 munitions de Kalachnikov  sont logées. La panique s’empare des deux occupants du véhicule. Voyant le danger venir, le chauffeur se faufile dans la foule et réussit à s’échapper.  Le nommé Alhadji Moustapha ainsi que la voiture sont conduits à la compagnie de gendarmerie de Kousseri puis à la brigade de gendarmerie pour besoin d’enquête. Mais lundi vers 2h du matin, un groupe de 30 assaillants lourdement armés fait irruption en plein cœur de la ville où sont regroupées plusieurs unités de sécurité. Quelques membres  tiennent en respect les ESIR, d’autres bouclent le commissariat spécial et un petit groupe s’attaque à la brigade de gendarmerie qui n’a que deux éléments de faction.  Les insurgés ouvrent le feu sur le bâtiment. L’adjudant chef Dapsia Denis est mortellement atteint ainsi qu’un détenu. Son collègue de service réussit à se sauver. Deux détenus reçoivent des balles perdues. Les assaillants  ouvrent les portes  de la cellule pour y extraire leur comparse Alhadji Moustapha. Les autres détenus en profitent pour prendre le large. Après cette attaque, les assaillants fondent dans la nature avec quatre armes dont trois kalachnikovs et un FAL.

Selon le préfet du Logone et Chari,  « l’identité des assaillants ne souffre d’aucune ambigüité, il s’agit bel et bien des membres de la secte Boko Haram ». Immédiatement après cette attaque, l’alerte a été donnée. La ville a été quadrillée par les forces de défense. Environ 30 personnes ont été interpellées pour besoin d’enquête. Dans cette chasse à l’homme, une descente a été effectuée à Kalakafra, localité située à 23 km de Kousseri dans l’arrondissement de Logone-Birni. Cette petite bourgade est réputée être un gîte des membres de la secte Boko Haram.  Des renforts sont venus de Maroua pour apporter du tonus à cette bataille. Le gouverneur, Augustine Awa Fonka est descendu sur le terrain pour coordonner toutes ces opérations de sécurisation de la zone.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière