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Dossier de la Rédaction

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Suite de la cross-examination dans l'affaire Onambélé Omgbwa Hervé

Elisabeth Ndé,  l’un des témoins de l’accusation a été interrogée au cours de l’audience de lundi.

Après Samuel Bekot, c’était au tour d’Elisabeth Ndé, témoin de l’accusation de passer au grill hier. Présents au tribunal les représentants de la délégation régionale de la Santé publique pour le Littoral, leur conseil et l’accusé, Hervé Onambélé Omgbwa. Son conseil lui ne s’est toujours pas présenté. Hervé Onambélé  Omgbwa a eu du mal à mener son interrogatoire hier. Elisabeth Ndé, le témoin de l’accusation, a pratiquement refusé de s’exprimer sur son rôle au sein de la délégation régionale du Littoral pour la Santé, ainsi que sur l’origine des 36 millions imputés à l’accusé.

A chaque question, elle se faisait hésitante et finissait par répondre par un laconique « je ne sais pas », lourd de sens. Une attitude qui a eu pour effet d’exaspérer Francis Claude Moukoury, président du tribunal. « Madame arrêtez de fuir les questions. Répondez clairement pour qu’on puisse avancer », a-t-il martelé. Ce n’est qu’après ce rappel à l’ordre qu’Elisabeth Ndé a accepté de se prononcer. Visiblement, l’accusé est le seul à détenir les pièces justificatives prouvant son innocence. D’après le procureur général, il aurait présenté des copies des originaux des fiches de décharges des perdiems des chefs de district. Aussi, a-t-il souhaité que la cour appelle  lesdits chefs de district devant la barre, pour avoir leurs versions des faits. La cause a été renvoyée au 26 mai prochain pour audition des témoins de la partie civile

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